Des changements, mais les maux restent les mêmes: pas encore d’effet Nicky Hayen au Club Bruges
L’entraîneur intérimaire a laissé de grands noms sur le banc au coup d’envoi face au Cercle. Mais le refrain reste le même que celui de l’ère Ronny Deila, au bout du compte.
- Publié le 01-04-2024 à 21h43
Un petit air de déjà-vu : Warleson qui s’érige en héros et les Blauw en Zwart qui loupent une série de grosses occasions. Sans compter que les hommes de Nicky Hayen regretteront ce but (correctement) annulé par le Var ou encore de voir tant de leurs tentatives heurter le cadre.
Denkey, encore lui
Puis, le Cercle, encore plus révolté vu le contexte, a rendu la vie difficile à leurs voisins en première période. “Nous n’y mettions pas autant d’intensité qu’eux, a avoué Hayen, T1 intérimaire à la suite du licenciement de Ronny Deila. Je l’ai dit aux gars à la pause : vous ne pouvez pas être à 80 % de vos capacités au ballon face à une équipe qui donne 100 % au pressing… Le Cercle était aussi plus agressif dans les duels.”
Les troupes de Miron Muslic étaient même aux commandes grâce, inévitablement, à Kevin Denkey. Mais l’entraîneur autrichien a tout de même fini par avouer que son équipe “s’en est bien tirée avec un point”. La raison ? La deuxième mi-temps bien plus consistante du Club.
Des choix forts
Les Blauw en Zwart y ont enchaîné les occasions, touché trois fois le cadre et montré davantage “de profondeur et d’intensité”, comme le souligne Hayen qui a effectué des choix forts en laissant Maxim De Cuyper, Ferran Jutgla, Casper Nielsen et Andreas Skov Olsen sur le banc au coup d’envoi. L’entraîneur “retient avant tout la deuxième période”.
Même si le Club n’est parvenu qu’à inscrire le but de l’égalisation grâce à Skov Olsen, monté au jeu. “Nous avons eu beaucoup de bonnes opportunités pour marquer, mais ça n’a pas fonctionné”, a analysé Hans Vanaken. “La chance n’était pas de notre côté”, estime Brandon Mechele. “Mais c’est l’histoire de notre saison. Que ce soit offensivement ou défensivement.”