Les Brugeois vont-ils enfin vaincre le signe indien à Anderlecht? "Toute série se termine un jour, non ?"
À l’image d’Emmanuel Dennis, les Brugeois sont convaincus que ce soir sera le leur.
- Publié le 04-04-2019 à 15h14
- Mis à jour le 04-04-2019 à 15h34
À l’image d’Emmanuel Dennis, les Brugeois sont convaincus que ce soir sera le leur. Vingt-et-un ans que cela dure. Vingt-et-un ans que le Club Bruges n’arrache, au mieux, qu’un partage à Anderlecht, en championnat tout au moins. Son dernier succès (2-3) remonte au 9 septembre 1998. Ce jour-là, Diatta et Openda n’étaient pas encore nés…
"On m’a toujours expliqué que toute série se terminait un jour", rappelait, dimanche soir, Emmanuel Dennis, en grande forme contre La Gantoise. "Je veux croire que, ce jeudi, nous vérifierons cet axiome."
Ivan Leko incarnera-t-il l’entraîneur de ce Club-là ? Il en est sincèrement persuadé. "On se déplace à Anderlecht résolument pour gagner", a-t-il assuré lors de sa conférence de presse. "Tout autre résultat qu’un succès me décevrait, au coup d’envoi en tout cas. Mon appréciation ne pourrait évoluer qu’en analysant la physionomie de la rencontre."
L’entraîneur du Club assène ses arguments. "C’est peut-être le moment idéal d’aller défier Anderlecht. On baigne en pleine confiance car on joue bien depuis plusieurs semaines déjà et les résultats, globalement, suivent. On entend aborder chaque match des PO1 comme s’il constituait une finale en soi. La trêve internationale a avisé notre motivation, elle a aiguisé notre concentration. En un mot, nous sommes prêts à relever tous les défis."
Ivan Leko n’a pas regardé Antwerp - Genk. "Je n’ai suivi que le début du match. J’ai préféré m’absorber dans la préparation de notre propre rencontre."
S’il s’impose, le Club reviendra à un point de Genk. "C’est à la fois une belle motivation et un surcroît de pression. C’est une belle occasion, mais il en restera encore huit autres."
Ivan Leko ne sous-estime nullement cet Anderlecht-là. "Cela reste un sommet. J’observe que le Sporting est mieux organisé ces dernières semaines. Je sais que notre venue lui offre une superbe occasion de racheter sa défaite à Genk. Je me méfie aussi de trois de ses joueurs : Amuzu, Verschaeren et Bolasie sont capables, à tout moment, d’infléchir un résultat."
Ivan Leko reconnaît qu’il n’a dévoilé à ses joueurs sa décision sur son avenir.
"Ma communication avec mon groupe est hyper ouverte. On ne discute pas seulement de football entre nous. Mais je n’ai pas encore évoqué avec eux le sujet de mon avenir."