Krepin Diatta: "Mentalement, on a prouvé qu’on était toujours costauds"
Krepin Diatta a offert à Vlietinck le but qui a permis au Club Bruges de récolter les fruits d’une sa bonne prestation.
- Publié le 25-02-2019 à 06h42
- Mis à jour le 25-02-2019 à 08h33
Krepin Diatta a offert à Vlietinck le but qui a permis au Club Bruges de récolter les fruits d’une sa bonne prestation.
Krepin Diatta ne pouvait rêver plus beau cadeau d’anniversaire.Le jeune ailier sénégalais célèbre, aujourd’hui, ses vingt ans.
Il n’était pas encore né quand Bruges s’est imposé pour la dernière fois au Parc Astrid. Hier, il a distillé l’assist parfait qui a permis à son équipe d’éviter la défaite que le second but de Bolasie paraissait avoir actée. "Je remercie le bon Dieu de m’avoir offert ce privilège. Je travaille dur pour être utile à mon équipe. Je sais que je dois encore bonifier mon rendement."
Krepin Diatta acquiert de l’étoffe, cette saison. À l’oral mais surtout sur les pelouses, face aux adversaires les plus costauds du Club Bruges.
Il avait brillé dès sa montée au jeu dans le match aller contre Salzbourg puis dans le sommet national contre Genk. En Autriche, il n’est apparu au jeu assez tard, sans parvenir à atténuer la déroute.
Il s’est racheté hier après-midi : "Le partage est logique mais j’avoue que notre riposte, à 2-1, m’a agréalement surpris. C’est la preuve que, mentalement, nous étions costauds. Nous avons su rester calmes. Dans la plupart de nos matchs à l’extérieur, nous avons eu l’opportunité de gagner. Ce fut encore le cas ce dimanche à Anderlecht. Hélas, le Sporting a égalisé sur sa première occasion. Cette réussite nous a quelque peu déstabilisés. Nous n’avons plus su diriger les débats comme nous l’avions fait jusqu’alors. Le second but anderlechtois est imputable à une erreur de notre défense. On ne jettera la pierre à personne : si personne ne commettait jamais de faute, on ne marquerait jamais. L’important est qu’on ait su réagir."
Avant, après et même pendant le match, Krepin Diatta a beaucoup échangé avec Kara : "Kara est mon grand frère. Je l’apprécie beaucoup et pas seulement parce que nous sommes tous deux nés dans le même pays. Kara est un exemple pour moi. Il me conseille énormément, même si nous n’évoluons pas dans le même club. Comme il est plus âgé que moi, il connaît le chemin qui mène à la réussite. Kara est un grand pro, un gars bien. Je mesure mon bonheur d’être guidé par un tel grand frère. Je remercie le bon Dieu de me permettre de baigner dans son orbite."