En un an, les Zèbres ont bien évolué
Quels changements depuis la dernière rencontre des Carolos à Sclessin ?
- Publié le 29-09-2019 à 12h33
- Mis à jour le 29-09-2019 à 12h34
Quels changements depuis la dernière rencontre des Carolos à Sclessin ? Il y a un peu plus d’un an, le 15 septembre 2018, Charleroi quittait Sclessin avec une unité dans la poche après avoir accroché les Liégeois (0-0). Un an après sa dernière joute en date en Principauté, on a relevé plusieurs changements au Pays Noir, à commencer, bien entendu, par l’arrivée de Karim Belhocine en remplacement de Mazzù. D’autres élements nouveaux sont apparus, dont certains poussent les Carolos à croire à l’exploit ce dimanche.
Une stabilité sur la durée
En une année, l’équipe n’a pas beaucoup bougé. Il y a bien eu quelques départs (Benavente ou Osimhen), mais la colonne vertébrale est inchangée. Penneteau est toujours présent avec, devant lui, une défense presque identique (seul Diagne a pris la place de Martos). Devant la défense, Ilaimaharitra et Diandy sont toujours bien là. Seul le secteur offensif a évolué avec Rezaei et Nicholson qui ont pris les places de Perbet et Niane, tous deux titulaires à Sclessin lors de ce nul. Cette stabilité, chère à Mehdi Bayat, permet aux Zèbres de travailler à long terme et de ne pas reconstruire un onze chaque saison.
Des leaders s’affirment
En un an, plusieurs Carolos ont pris de l’importance au sein de l’équipe zébrée. C’est le cas de Dessoleil, devenu capitaine depuis le départ de Martos. Le Belge prend cette saison ses responsabilités et s’affirme comme le leader de cette équipe. Devant lui, Ilaimaharitra continue sur sa lancée des précédentes saisons. Le Malgache a changé de statut à Charleroi et est un indéboulonnable malgré le changement de coach. Bruno, qui connaissait sa première titularisation, ce soir-là, à Liège, a mis du temps avant de se sentir comme un poisson dans l’eau du côté de Charleroi. Désormais plus remuant et plus efficace que la saison passée, l’ancien Anderlechtois est prêt à exploser au Sporting. D’autres joueurs, comme Diandy ou Nurio, ont eux aussi pris de l’ampleur dans le noyau et s’imposent dans la durée.
Une hargne tous les instants
Charleroi n’est pas une équipe de football mais une équipe de rugby. Ils ne sont venus ici que pour nous casser." Les propos sont ceux de Paul-José Mpoku à l’issue du match nul d’il y a un an. Les Liégeois se plaignaient du trop grand nombre de fautes créées par les hommes de Felice Mazzù ce soir-là. Si l’entraîneur carolo n’a jamais prôné un jeu violent, il a toujours imposé à ses joueurs de se battre sur tous les ballons comme si leur vie en dépendait. Avec Karim Belhocine, le postulat de base est assez semblable : le coach, passé au Standard en tant que joueur, attend de ses Zèbres un gros pressing et des récupérations dans la partie adverse du terrain. Pour cela, les joueurs doivent oser "rentrer dedans" et montrer une hargne de tous les instants.
Une sérénité retrouvée
Quand Charleroi se déplace au Standard il y a un an, tous les voyants ne sont pas au vert. Le club vient de vendre son meilleur joueur (Rezaei) au Club Bruges et a fait venir Bruno, David Henen mais aussi Angella. Les nouveaux Zèbres n’ont pas fini leur période d’adaptation et la sauce ne prend pas encore. Avec quatre défaites et deux victoires avant de se rendre à Liège, la sérénité n’est pas totalement présente dans le rang des Carolos. Un an plus tard, et malgré la défaite contre Saint-Trond le week-end passé, la confiance est retrouvée. Après un bon début de championnat, Karim Belhocine semble avoir réussi à mettre en place ses idées et a fait taire la plupart des critiques émises lors de son arrivée. Des critiques qui seront encore moins nombreuses après une possible victoire de Charleroi sur le terrain liégeois ce dimanche…