Belhocine est entré dans le cœur des Carolos
Joueurs, dirigeants et supporters apprécient le travail réalisé par Karim Belhocine depuis le début de la saison…
- Publié le 16-09-2019 à 08h22
- Mis à jour le 16-09-2019 à 13h46
Joueurs, dirigeants et supporters apprécient le travail réalisé par Karim Belhocine depuis le début de la saison… La victoire du Sporting Charleroi, vendredi, face aux champions en titre dirigés par Felice Mazzù, l’ancien coach à succès des Zèbres, est très certainement le meilleur coup de publicité que Karim Belhocine pouvait s’offrir par rapport au travail qu’il réalise dans le Hainaut depuis la reprise des entraînements. Car, sauf peut-être pour la direction du matricule 22, à tous les niveaux du club on se demandait comment le mariage Belhocine-Charleroi allait fonctionner.
En réalisant un bon début de saison (onze points sur dix-huit), en écartant à domicile deux grosses cylindrées (l’Antwerp et Genk) et en mettant en place une équipe qui a pour objectif de proposer du beau jeu tout en affichant une grinta bien au-dessus de la moyenne, Karim Belhocine a marqué des points du côté des supporters, qui, lors de la " soirée Mazzù", n’ont pas oublié de scander le nom de leur coach actuel.
"Cette première ovation, ces chants à mon encontre, cela m’a bien sûr touché", expliquait à la fin du match de vendredi l’entraîneur carolo, qui depuis le début de la saison a toujours eu un discours intelligent vis-à-vis des fans du club, qui ont montré, à certains instants, leur désaccord par rapport à la politique sportive menée par Mehdi Bayat. "Quand on bosse chaque jour dans un club, qu’on travaille avec ses joueurs, qu’on arrive à concevoir une belle victoire à domicile et que le public est content, cela fait très plaisir. Car nos supporters, ce sont des gens qui travaillent tous les jours et paient leur abonnement. C’est grâce à eux qu’on est là et c’est pour eux qu’on joue. En plus, ils ont montré que non seulement ils soutenaient leur équipe, mais aussi qu’ils n’oubliaient pas les personnes qui leur ont fait du bien avant. Cela montre que c’est un public droit et correct, un public carolo, tout simplement."
Chez les joueurs , la méthode Belhocine plaît depuis les premiers jours de la collaboration. La volonté de l’entraîneur de voir son équipe garder le ballon et de le faire vivre est appréciée par les Zèbres, qui, comme des caméléons, ont pris aussi les caractéristiques affichées par leur coach quand il était joueur : combativité, hargne et parfois malice. Ce qui a permis, par exemple, au Sporting de faire le gros dos lors de la pression mise par Genk en deuxième mi-temps.
Et dans les hautes sphères du club, on se félicite du choix fait en début de saison.
"Le Sporting actuel me plaît vraiment", a expliqué Mehdi Bayat vendredi soir. "On a vu une équipe conquérante jusqu’à la dernière seconde. Après nos deux buts en première mi-temps, nous avons été dans la gestion face aux vagues limbourgeoises et nous avons fait cela de manière brillante. Je suis globalement très satisfait."