Mazzù a poussé une gueulante à la mi-temps du match contre Lokeren: "Il fallait nous bouger"
Felice Mazzù n’était pas content du tout à la mi-temps et ses mots ont eu un effet immédiat au retour des vestiaires.
- Publié le 01-10-2018 à 09h05
- Mis à jour le 01-10-2018 à 11h44
Felice Mazzù n’était pas content du tout à la mi-temps et ses mots ont eu un effet immédiat au retour des vestiaires. Si le contraste entre la première mi-temps et la seconde période de Benavente, samedi, est saisissant, ce constat vaut également pour toute l’équipe du Sporting. Et ce changement de visage est le mérite d’un homme : Felice Mazzù. Qui a fait trembler les murs du Mambourg durant le repos.
"À la mi-temps, le coach nous a sécoués et a crié" , avouait Adama Niane après la rencontre. "Il voulait qu’on bouge plus, qu’il y ait plus de mouvement et de permutations."
"Dans le vestiaire, le coach a été dur car il fallait nous bouger. Il y avait trop peu de mouvement avant la pause, les occasions étaient rares. Il nous a demandé de nous lâcher et de jouer de manière plus libérée car on a joué de manière trop prudente durant 45 minutes" , ajoutait Massimo Bruno.
"Notre première mi-temps a été assez soporifique dans la créativité Nous avons manqué de rythme et de mouvement, nous avons beaucoup joué latéralement sans oser aller plus haut ou se déplacer dans les intervalles" , analysait pour sa part le T1 zébré. "À la mi-temps, je leur ai dit de se bouger et d’utiliser les joueurs en fonction de leurs qualités. Adama Niane est un joueur à servir dans la profondeur par exemple ."
C’est d’ailleurs de cette manière que le numéro 9 carolo a inscrit le deuxième but du Sporting. Preuve que les mots de Mazzù ont eu l’effet escompté. "Notre prestation a donc été meilleure en deuxième mi-temps. On peut toutefois regretter le but que l’on prend, car on se fait très peur, et aussi quelques situations intéressantes pour tuer le match que nous avons mal exploitées."
Mais l’essentiel est acquis. Et après un 3 sur 15 délicat, le Sporting vient d’enchaîner cinq matches sans défaite toutes compétitions confondues.