Lokeren - Charleroi: Les oreilles des Carolos ont sifflé à la mi-temps
Felice Mazzù a poussé une gueulante à la pause et cela a provoqué une réaction.
- Publié le 22-10-2017 à 09h55
- Mis à jour le 22-10-2017 à 09h59
Felice Mazzù a poussé une gueulante à la pause et cela a provoqué une réaction. Après la rencontre, les joueurs ne le cachaient pas : Felice Mazzù a poussé une gueulante à la mi-temps. Logique, dans le sens où les Carolos ont sans doute livré l’une de leurs pires premières périodes depuis le début de la saison.
"On a très mal commencé le match", pestait le coach carolo, bien conscient des errements de son équipe. "On était trop doux. Trop gentils. On a directement subi l’impact de Lokeren et c’est d’ailleurs suite à un duel perdu dans le camp waeslendien que le premier but tombe. Un but qui ne peut pas arriver. Qu’un homme se retrouve seul dans le rectangle adverse après deux minutes de jeu n’est pas normal."
Obligés de passer la seconde pour revenir dans la rencontre, les Zèbres ont ensuite tardé à réagir. "Pourtant, on a quand même eu pas mal d’occasions d’égaliser", précisait, paradoxalement Mazzù.
Sa gueulante à la pause a ensuite eu de l’effet. Mais son changement tactique en a eu tout autant. "On souffrait énormément dans le milieu du jeu avant la pause et les joueurs de Lokeren étaient constamment à trois contre deux dans cette zone du terrain. Benchaib était souvent esseulé. C’est pourquoi j’ai décidé de faire rentrer Benavente. Cela peut paraître bizarre de faire sortir un attaquant (David Pollet) alors que nous sommes menés mais je pense qu’on a vu la différence par rapport à la première mi-temps. L’apport de Benavente dans le triangle du milieu a été prépondérant."
Son but , aussi, puisqu’il permet à Charleroi de ramener un point de Daknam. "Et on peut même avoir un petit goût amer car sur la deuxième mi-temps, on aurait pu faire la différence et gagner. Il est important de souligner le bon état d’esprit alors que la rencontre avait très mal débuté."
Ce point pris permet à Charleroi de voir la suite, qui arrive rapidement, dans une optique différente que si le club hennuyer avait été battu. Car Ostende se profile déjà mardi. Et nul doute que les joueurs n’ont plus envie de vivre des mi-temps si animées…