Le bilan surréaliste d'Anderlecht en 2018 !
C’est surréaliste : cette année, Anderlecht a perdu 17 matchs. Au Cercle, il doit éviter que son bilan n’aille dans le rouge.
- Publié le 15-12-2018 à 07h39
- Mis à jour le 15-12-2018 à 07h54
C’est surréaliste : cette année, Anderlecht a perdu 17 matchs. Au Cercle, il doit éviter que son bilan n’aille dans le rouge. Anderlecht a trois matchs - au Cercle, à Mouscron et contre Beveren - pour limiter les dégâts causés en 2018. Le bilan est à pleurer, et le nul blanc à Zagreb n’a pas changé la situation : cette année, l’équilibre entre les matchs perdus et gagnés est parfait.
Toutes compétitions confondues, les Mauves de Hein Vanhaezebrouck ont joué 44 parties. Ils en ont perdu 17, gagné 17 et obtenu 10 nuls. C’est du jamais vu à Anderlecht.
On se trompe. Anderlecht a déjà fait pire. En 1938 - il y a 80 ans ! - le bilan était carrément négatif. Anderlecht avait joué 27 matchs, en avait gagné 8, avait fait 6 nuls et en avait perdu 13. Depuis lors, le bilan était toujours (largement) positif.
Même au cours des fameuses années 1998 (19 victoires et 11 défaites, malgré l’avant-dernière place d’Arie Haan) et 2005 (25 victoires et 10 défaites, malgré le 0 sur 18 en Ligue des Champions)...
Il existe d’ailleurs également un équilibre parfait entre la première moitié de cette année et la seconde. De janvier à juin, Anderlecht a gagné huit matchs et en a perdu huit. Et de juillet jusqu’à Zagreb away, il totalise neuf victoires et neuf défaites. L’ancienne direction est donc tout aussi coupable que l’actuelle.
Il y a exactement un an, Anderlecht se déplaçait aussi à Bruges, mais alors pour défier le Club. Vanhaezebrouck s’était pris sa plus grosse gifle comme coach d’Anderlecht : 5-0. Par après, le Sporting avait limité la casse avec deux petites victoires (1-0 contre Eupen et 1-0 contre Gand) sur son propre champ de patates.
Maintenant, le Sporting a trois adversaires abordables au programme. La direction veut à tout prix un 9 sur 9. Mais par ces temps, ce n’est plus si évident que cela, même quand on s’appelle le RSC Anderlecht.