Kasper Schmeichel est déçu mais croit encore au titre avec Anderlecht : “Perdre en playoffs, ce n’est pas la fin du monde”
Le gardien d’Anderlecht ne comprend pas pourquoi Anderlecht a été si mauvais avant le repos.
- Publié le 21-04-2024 à 08h42
Le meilleur Anderlechtois à Genk était son gardien. Kasper Schmeichel était dur pour son équipe, mais il ne désespère pas. “On ne peut pas espérer gagner en entamant le match comme on l’a fait. On s’est compliqué la vie. Mais le chemin est encore long.”
Êtes-vous inquiet ?
”Non, on a encore le temps. C’est un contrecoup, c’est sûr. Mais on n’a pas le choix : on doit se reprendre.”
On a vu beaucoup de frustration de votre part, surtout quand vos dégagements n’étaient pas interceptés.
”Je ne mens pas en disant que tout ce qu’on a travaillé en semaine, n’a pas fonctionné en première mi-temps. On n’a pas été à la hauteur. Tout comme à Bruges, on n’a pas su garder le ballon dans l’équipe. On doit y travailler et voir pourquoi c’est un problème récurrent dans les matchs à l’extérieur. On est revenu dans le match en seconde mi-temps et on a égalisé. Puis s’est passé ce qui s’est passé. On n’aurait peut-être pas mérité le point mais on aurait été heureux.”
Il y avait penalty ?
”Je ne sais pas ce qu’un défenseur peut faire quand on lui tire sur la main à une distance d’un mètre. Mais l’arbitre a pris sa décision.”
Genk vous a surpris ?
”Non. On savait qu’ils joueraient ainsi, mais on n’a pas trouvé de réponse. On n’a pas été assez bon.”
Si on reste favoris pour le titre? La pression est sur les autres."
Anderlecht reste le candidat numéro 1 pour le titre ?
”Non, la pression est sur les autres. On était 11e la saison passée. Quand vous voyez le progrès en un an… On a fait une bonne saison.”
Mais une seconde place serait quand même une déception ?
”Personne ne veut terminer second. On se battra pour être premier. On chasse les autres (NdlR : Anderlecht était pourtant encore premier au moment de son interview) Perdre des matchs pendant les playoffs, ce sont des choses qui arrivent. Ce n’est pas la fin du monde.”
Mais vous avez perdu deux des quatre derniers matchs. Quand vous avez gagné le titre en 2016 avec Leicester, vous n’avez pas perdu les 12 derniers matchs, après le 2-1 à Arsenal.
”C’est correct, et je me souviens de cette défaite qui me fait encore mal. Mais le système des playoffs est différent. On apprend à gérer des déceptions.”
Est-ce que votre expérience et celle de Jan peuvent faire la différence ?
”En effet. Les anciens doivent prendre leurs responsabilités et montrer aux jeunes la voie à suivre. Nous l’avons déjà fait dans le passé. On a pris la parole à la mi-temps. Il y a eu une réaction.”
Vous aimez les playoffs ?
”C’est excitant. On joue au foot pour ce genre de matchs. Il y a eu combien de champions dans les arrêts de jeu du dernier match de la saison 2023 ? Trois ? C’est ce qui rend le foot passionnant.”