Un Vincent n’est pas l’autre
Un commentaire d'Yves Taildeman
- Publié le 09-10-2019 à 08h28
- Mis à jour le 09-10-2019 à 10h43
Un commentaire d'Yves Taildeman Le 12 novembre 2007, au lendemain d’un 2-0 au Beerschot, Frankie Vercauteren avait reçu son C4 de Roger Vanden Stock. Après 13 matchs, Anderlecht était quatrième à sept points de Bruges. Malgré son surnom de Petit Prince, le public l’avait sifflé. C’était la crise.
Aujourd’hui, le Sporting est 13e à 14 points de Bruges, qui a joué un match de moins. Vercauteren est accueilli les bras ouverts. Il est considéré comme le grand sauveur, aussi bien d’Anderlecht que du projet Kompany.
Même s’il prétend qu’il ne va pas tout révolutionner, Frankie n’a pu cacher qu’il va remettre certaines choses au point. S’il ne compte que sur des jeunes qui sont prêts, on craint qu’un Sardella, par exemple, ne disparaisse de l’équipe, alors qu’il était incontournable sous Kompany. Et on ne verra plus de combinaisons risquées dans le propre rectangle.
Kompany était prêt à mourir avec ses principes. "Pas de compromis, on ne change rien", a-t-il répété dans ses quelques interviews d’après-match. Les discussions dans le cabinet d’entraîneur risquent d’être agitées. Frankie se rendra vite compte du fait qu’un Vincent (Euvrard, l’entraîneur talentueux d’OHL qu’il a formé lui-même et qui partage ses idées de football) n’est pas l’autre.