Scandales, guerres de clans, absence de résultats et de qualité de jeu: pourquoi l’annus horribilis d’Anderlecht est historique
La crise sportive est historique, les scandales et les guerres se succèdent.
- Publié le 25-04-2019 à 10h35
- Mis à jour le 25-04-2019 à 15h41
La crise sportive est historique, les scandales et les guerres se succèdent. Décidément, le RSC Anderlecht devra boire le calice jusqu’à la lie. Sportivement, rien ne va plus, vu que l’équipe a déjà perdu seize matchs en tout et a changé trois fois d’entraîneur. Le Sporting est proche d’une non-qualification pour la Coupe d’Europe, ce qui n’était plus arrivé depuis 1963. Mais ce sont surtout les scandales extrasportifs qui se multiplient. Le club de la capitale a pourtant toujours attaché énormément d’importance à sa bonne réputation.
Mais depuis la reprise du club par Marc Coucke, on a assisté à une véritable guerre de tranchées entre la nouvelle et l’ancienne directions. Le licenciement agressif de l’ancien manager Herman Van Holsbeeck - entre-temps devenu agent de joueurs - était le début d’une longue série de C4. Coucke a fait table rase de tout ce qui était lié à l’ère Vanden Stock. Même le fidèle équipementier Adidas sera mis à la porte en fin de saison.
Il vient même de déclarer qu’il découvre encore des cadavres dans les placards, et qu’il sera contraint d’introduire des plaintes officielles contre un certain nombre de personnes.
L’affaire Footgate et la guerre ouverte avec l’agent Mogi Bayat n’ont fait qu’aggraver les choses. Les perquisitions du 10 octobre 2018, date du début du scandale, étaient encore plus spectaculaires que celles d’hier. Coucke et Bayat vont sans doute se retrouver devant le tribunal pour régler leur litige.
Entre-temps, l’ex-coach Hein Vanhaezebrouck a déjà démoli Coucke dans la presse. Et Adrien Trebel pèse sur le budget du club, avec son salaire de trois millions par an. Aussi bien Vanhaezebrouck que Trebel font partie du portefeuille de Bayat.
Coucke a beau être un milliardaire, la situation financière de son club est tout sauf rose. Les tribunes se vident, et les supporters ont exprimé leur ras-le-bol en sabotant le match au Standard, un match qu’Anderlecht perdra 5-0.
La crise était déjà gigantesque. Depuis hier, elle a encore empiré.