Une 4e défaite d’affilée des Mauves ? Ça remonte à très très loin !
Le Standard mais surtout Anderlecht jouent gros, ce soir (20h30), dans le Clasico.
- Publié le 12-04-2019 à 08h59
- Mis à jour le 12-04-2019 à 09h12
Le Standard mais surtout Anderlecht jouent gros, ce soir (20h30), dans le Clasico.
Pour le Standard, une victoire permettrait de relancer la machine après la déroute subie au Club Bruges, lundi soir (4-0), et consoliderait la troisième place liégeoise. Et même si on se refuse de faire du titre un objectif avoué à Sclessin, un sacre permettrait aussi aux hommes de Michel Preud’homme de continuer à lorgner vers le haut du tableau, et ce, avant le choc de dimanche opposant Genk et Bruges et, surtout, avant la réception des Limbourgeois, dans huit jours.
Pour le Sporting, une nouvelle déconvenue réduirait encore les chances de qualification pour la Coupe d’Europe. Un objectif que les Anderlechtois ont atteint sans faillir depuis 55 années d’affilée, soit depuis 1964.
Un autre record négatif que les Mauves pourraient égaler ce soir est celui du nombre de défaites consécutives en championnat. Pour trouver trace de quatre défaites d’affilée (ils viennent de signer un 0 sur 9 en PO1), il faut remonter… à cette fameuse saison 1962-1963. À l’époque, Anderlecht s’était incliné 3-1 à l’Antwerp, 0-1 face au Lierse, 2-0 au Daring et 1-2 face à l’Union.
Quel hasard : cette série noire d’Anderlecht avait pris fin… à Sclessin, où l’ex-Unioniste Jean-Pierre Janssens avait inscrit le seul but (0-1) de la rencontre face au Standard, pourtant sacré champion cette saison-là. Le Sporting terminera à la 3e place avec sept points de retard, mais à cette époque, cela ne suffisait pas pour un ticket européen.
Cinquante-six ans plus tard, Anderlecht est cinquième, à 7 points de la 3e marche du podium occupée par le Standard. Seule une victoire serait donc considérée comm un bon résultat. Mais les statistiques soulignent que les Bruxellois ne se sont imposés qu’une seule fois lors des douze derniers déplacements à Sclessin. Et comme un malheur ne vient jamais seul : Fred Rutten est toujours privé de percution offensive, Dimata, mais aussi Bakkali et Amuzu étant blessés…