Belhocine: "J’ai mis ceux qui avaient envie"
Après sept matches sans victoire, Karim Belhocine a fait quelques choix forts contre Beveren. Ça a payé : "Ce match doit nous servir de base au niveau de la mentalité".
- Publié le 28-12-2018 à 06h44
- Mis à jour le 28-12-2018 à 07h51
Après sept matches sans victoire, Karim Belhocine a fait quelques choix forts contre Beveren. Ça a payé : "Ce match doit nous servir de base au niveau de la mentalité". Il ne pouvait pas cacher son soulagement. Ni sa joie. Trois points, trois buts et une clean sheet : Karim Belhocine a gagné son premier match comme T1 avec Anderlecht mais il a surtout mis fin à une série catastrophique de sept rencontres sans victoire. Grâce, notamment, à quelques choix forts.
Vous avez surpris en mettant quelques cadres sur le banc, Gerkens, Saelemaekers et Santini. Ça a payé.
"Faire des choix, c’est mon job. On peut parler de choix forts aujourd’hui. J’avais dit au groupe que tout le monde repartait de zéro avec moi et on l’a bien vu. J’ai mis ceux qui avaient envie d’aller dans les duels sans se retirer. On a bien suivi le plan et c’est vraiment du bonheur en tant que coach."
Parmi vos choix, on retiendra la titularisation de Kayembe qui a été très bon au milieu.
"Je suis d’accord avec vous, il a été très bon. L’un des meilleurs sur le terrain même. Avant le match, je lui avais dit qu’il devait se montrer. À Mouscron, j’avais hésité à le mettre et il devait me prouver que je m’étais trompé. Je suis content pour lui car il affiche toujours une excellente mentalité, il va dans les duels et il a le sourire tous les jours. Il doit continuer ainsi pour s’affirmer comme un vrai joueur d’Anderlecht et plus comme un jeune en devenir. Je peux aussi parler d’un autre joueur ?
Oui, bien sûr.
"Je voudrais dire un mot sur Appiah. Il n’a pas joué beaucoup cette saison mais il a montré de très bonnes choses, notamment dans les duels. Je suis heureux pour lui car il le mérite. À l’entraînement, il est toujours le premier à donner des conseils à son concurrent, sans jamais râler. C’est un exemple et je voulais lui adresser ce clin d’œil."
On a l’impression que vous êtes revenu aux fondamentaux en mettant tous les joueurs à leur bonne place.
"Quand ça ne va pas bien, il faut revenir aux bases et c’est ce qu’on a fait. Mais ça ne veut pas dire qu’on a joué de manière basique (sourire). On était bien organisé et on a bien fait le pressing. Waasland-Beveren restait sur un neuf sur neuf et on a montré qu’on respectait cette équipe en faisant un match très sérieux d’un bout à l’autre."
Verra-t-on un Sporting très différent au prochain match, le 20 janvier à Gand ?
"Je ne sais pas, ce n’est pas moi qui décide. Si on me demande mon avis, je le donnerai. À mes yeux, on a un bon groupe et, avec quelques petites retouches, on pourrait créer la surprise dans cette seconde partie de saison. Ce match contre Beveren doit servir de base au niveau de la mentalité. On doit garder cet état d’esprit."
C’était votre première victoire comme T1 d’Anderlecht. La dernière aussi ?
"Franchement, je ne sais pas comment ça va évoluer pour moi. Je veux d’abord savourer la victoire avec ce groupe puis, après quelques jours de congé, on préparera le stage (Ndlr : du 7 au 13 janvier en Espagne) avec le staff."
Le nouveau coach n’arrivera pas avant ?
"Je n’en ai aucune idée. On le prépare comme s’il n’était pas encore là. Et s’il arrive, on l’aidera à organiser le stage comme il le souhaite."