Même le Cercle fait peur à Anderlecht
Un commentaire d'Yves Taildeman.
- Publié le 15-12-2018 à 12h05
- Mis à jour le 15-12-2018 à 12h06
Un commentaire d'Yves Taildeman.
Jamais un supporter d’Anderlecht n’aura tellement aspiré à fêter le Nouvel An que cette fois-ci. Afin de pouvoir oublier au plus vite cette horrible année 2018. La souffrance aura été énorme, à tous les niveaux. Le non-match à Zagreb (aucune occasion de but !) est l’ultime preuve du déclin des Mauves.
L’optimisme de Michael Verschueren est touchant. Dans sa spontanéité, il a déclaré qu’il ne fallait pas grand-chose à son équipe pour viser le titre. Selon lui, deux ou trois renforts devraient suffire. Verschueren apporte un nouveau vent à Anderlecht. Jeune et ambitieux, il voit tout en rose. On espère pour lui qu’on se trompe, mais on craint qu’Anderlecht ne soit bien plus malade que cela.
Certes, c’est avec l’équipe B que les Mauves (en couleur corail) ont bouclé la triste campagne européenne. Mais l’équipe A n’est guère plus forte. C’est même avec la peur au ventre que le Sporting se déplace au Cercle Bruges, une des plus petites équipes de D1. Et le Cercle, lui, croit à fond en ses chances.
En avril, Marc Coucke rigolait encore avec la misère d’Anderlecht. Quand le Sporting jouait mal dans ses maillots corail, il déclarait que ses joueurs avaient joué comme des saumons en boîte. Huit mois plus tard, il souffre en regardant son équipe patauger. "Mon respect pour les supporters est énorme" , nous soufflait-il à la veille du match à Zagreb.
Vu que tous les supporters d’Anderlecht sont en même temps des fans des Diables, 2018 restera gravé dans leur esprit comme l’année de la demi-finale à la Coupe du monde. Mais ils auront du mal à effacer toutes ces soirées frustrantes et résultats médiocres du club de leur cœur. Anderlecht a encore le statut de grand club, mais l’équipe de 2018 fait vraiment pitié.