Marc Coucke: "Teo, tu mérites mieux que d’être notre n°4 ou 5"
Anderlecht a connu un week-end formidable. Samedi, le Sporting a déclassé Courtrai, en partie grâce à un superbe match des jeunes Saelemaekers et Bornauw. Et le lendemain, le RSCA a accueilli 15.000 spectateurs à son Fan Day.
- Publié le 30-07-2018 à 06h43
- Mis à jour le 30-07-2018 à 07h04
Anderlecht a connu un week-end formidable. Samedi, le Sporting a déclassé Courtrai, en partie grâce à un superbe match des jeunes Saelemaekers et Bornauw. Et le lendemain, le RSCA a accueilli 15.000 spectateurs à son Fan Day.
Le président Marc Coucke était évidemment aux anges. Mais le travail continue. Dans les semaines à venir, Luc Devroe devra réduire le noyau. "On a 37 joueurs, c’est beaucoup trop, surtout pour s’entraîner", dit-il à l’issue du Fan Day. "J’espère qu’on aura beaucoup de transferts sortants."
Coucke a surtout pris son temps pour expliquer pourquoi Teodorczyk doit partir. On le sait : Teo et Coucke on un lien très étroit. La saison passée, le Polonais s’est remis à marquer après l’entrée en fonction de Coucke.
"À un certain moment, il faut se poser la question suivante", dit Coucke. "Qu’est-ce qui est le mieux pour tout le monde ? Teo est un très bon attaquant. Il a offert le titre à Anderlecht en 2016. Et si on ne l’avait pas eu la saison passée en playoffs, on serait peut-être en train de jouer contre des clubs luxembourgeois en préliminaires de la Ligue Europa. Mais on sent que le coach veut recommencer de zéro. Il veut relancer l’équipe, et il fait confiance à Santini et Dimata. Et Dauda a fait une très bonne préparation. Si on garde Dauda comme numéro 3, est-ce que cela sert à quelque chose d’avoir Teo comme numéro 4 ou 5 ? Il mérite mieux que cela. C’est mieux, vu ses bonnes stats, qu’il change de club. Par respect pour lui et parce que ce serait mieux pour nous."
En effet, Anderlecht se débarrasserait de son salaire de 2 millions par an, à payer pendant encore deux saisons. Coucke : "Bien sûr que ce serait mieux, mais on a déjà fait beaucoup d’efforts pour réduire les frais et augmenter les bénéfices. Même en devant payer son salaire, on atteindrait le seuil de rentabilité. On a résorbé notre perte opérationnelle de 15 millions par an."