Frutos: "Les rumeurs sur Hein ? Pas évident pour moi, mais bon…" (VIDEOS)
Nicolas Frutos n’a pas vu que du mauvais : "L’organisation était bonne, jusqu’à la blessure de Spajic".
- Publié le 28-09-2017 à 07h51
- Mis à jour le 28-09-2017 à 08h13
Nicolas Frutos n’a pas vu que du mauvais : "L’organisation était bonne, jusqu’à la blessure de Spajic". Après un résultat pareil, chaque question à René Weiler en aurait été une de trop. Mais Nicolas Frutos a correctement répondu à chaque journaliste à la conférence de presse d’après-match.
Nicolas, quelle est votre analyse du match ?
"La déception est énorme. On avait une bonne organisation et une idée, et cela a bien marché jusqu’à la blessure de Spajic. Puis, on a donné des cadeaux. À ce niveau, cela se paie cash."
Est-ce que c’était le but de jouer à cinq derrière ?
"L’idée était claire : le Celtic est une équipe avec une énorme possession du ballon. On voulait défendre à cinq de façon très compacte. On voulait laisser venir le Celtic et les backs Chipciu et Appiah devaient sortir au bon moment. On savait qu’après un certain temps, on aurait des espaces et on aurait des occasions. On en a eu quelques-unes. Mais quand tu encaisses un but, cela devient plus difficile. On a cherché le 1-1 en seconde mi-temps, mais on s’est pris le 0-2 après une nouvelle erreur."
Est-ce que les rumeurs concernant l’arrivée possible de Hein Vanhaezebrouck ont perturbé la préparation de votre match ?
"Écoutez. Ce n’était pas évident, mais c’est le foot. Qu’est-ce qu’on peut y changer ? Rien du tout. Moi, je peux juste faire le travail que mon club m’a demandé de faire. Le club connaît mon professionalisme. Vous pouvez demander en interne : on est en train de faire du bon boulot. Je suis tranquille."
Est-ce que le match contre le Standard sera votre dernier ?
"À ma première conférence de presse, j’ai dit que je préparais chaque match comme si c’était le dernier. Cela ne m’inquiète pas du tout. Mais ce n’est pas moi qui prends les décisions. Je sais que certains journalistes estiment que c’est trop tôt pour moi, mais il faut venir voir mon travail. J’ai préparé trois matches en neuf jours. Alors qu’il faudrait dix semaines pour mettre une équipe sur place. Si on s’améliore au sur le plan du physique, du mental et du positionnement, je suis convaincu qu’on a une très bonne équipe et qu’on peut être champion."
Accepteriez-vous de redevenir adjoint ?
"J’ai un contrat à Anderlecht, c’est ma maison. Je fais ce qu’on me demande de faire. Dimanche, on va tout faire pour gagner le clasico. Après, on aura le temps pour discuter."
Est-ce que vous vous reprochez quelque-chose ?
"Je me remets toujours en question. Le jour où j’arrête de voir des erreurs, ça veut dire que je ne peux plus progresser. Je vais continuer à chercher des adaptations à l’équipe."
Vous avez mis Dendoncker en défense. N’a-t-il pas manqué à l’entrejeu ?
"Pour moi, Gerkens et Trebel ont fait un super match. Cela aurait peut-être été plus facile de jouer avec trois demi-défensifs, mais on voulait avoir Hanni en 10. J’ai envisagé jusqu’au dernier moment de mettre Stanciu au lieu de Hanni. Mais Stanciu est meilleur sur des petits espaces, alors qu’il fallait parcourir de grandes distances. Je vais revoir le match, mais j’ai vu des choses intéressantes ce soir."