Le commentaire de Jonathan Lange : licencier Rik De Mil après Westerlo – Genk : la seule réponse qui s’imposait
Un commentaire de Jonathan Lange.
- Publié le 19-03-2024 à 20h27
La décision est proportionnelle au degré d’énervement atteint par les dirigeants de Westerlo : en décidant de licencier Rik De Mil, l’état-major campinois a frappé très fort. Sanctionnant finalement un entraîneur coupable d’insubordination puisqu’il n’a pas suivi les consignes de sa direction de faire passer le message très clair à ses joueurs qu’il fallait, quoi qu’il arrive ailleurs, tout donner jusqu’au bout. Tout en déplaçant aussi le débat sur le terrain de l’honneur, valeur cardinale du propriétaire Oktay Ercan et de son bras droit Hasan Cetinkaya. Avec laquelle il ne faut pas transiger. Ce qui est peut-être le seul élément rassurant.
Dans cette histoire, un élément se retrouve au second plan mais il faudra aussi le régler en temps voulu : celui du timing des coups d’envoi des premières mais aussi des secondes périodes qui a aussi joué un rôle, certes mineur, dans cette séquence puisqu’au moment où se terminait Louvain – Malines sur le but de Nsingi, la 86e minute de ce triste Westerlo – Genk venait seulement de débuter…
Si la morale n’est pas sauve, l’honneur se retrouve donc restauré et ce licenciement apparaît comme la seule réponse qui s’imposait. Elle n’évitera peut-être pas aux Campinois une sanction sportive et elle dessine aussi une vilaine tache sur le CV de De Mil.