Mircea Rednic avant Standard-Mouscron: “Ce sera le même type de match que le 4-3 de l’an dernier”
Le match Standard-Mouscron (4-3) de février 2018 avait été sa dernière apparition sur un banc en Belgique. Depuis, le Roumain a réalisé une pige en Arabie saoudite, avant de retourner au pays où il dirige désormais le Dinamo Bucarest. Malgré la distance, il suit toujours assidûment la Pro League.
- Publié le 01-03-2019 à 15h30
- Mis à jour le 01-03-2019 à 15h34
Le match Standard-Mouscron (4-3) de février 2018 avait été sa dernière apparition sur un banc en Belgique. Depuis, le Roumain a réalisé une pige en Arabie saoudite, à Al-Faisaly, avant de retourner au pays où il dirige désormais le Dinamo Bucarest. Malgré la distance, il suit toujours assidûment la Pro League.
Comment ça se passe pour vous au Dinamo Bucarest ?
“Bien. Je prépare la saison prochaine et j’ai effectué beaucoup de changements en prenant des joueurs que je connais parce qu’ils ont évolué en Belgique comme Mandanda, les frères Jaadi, Papazoglou, Dussaut, Zenke. On joue notre dernier match ce vendredi mais je suis arrivé trop tard pour qualifier l’équipe pour les playoffs (NdlR, qui regroupent les six meilleures équipes. 14e à l’arrivée de Rednic, le Dinamo est classé 11e)."
Vous intéressez-vous toujours au championnat belge ?
"Bien sûr. J’ai encore beaucoup d’amis là-bas, notamment Laszlo Bölöni. On parle beaucoup entre nous, on se félicite mutuellement et il me demande comment va le football roumain (rires)."
Mouscron était votre dernier club en Belgique, que pensez-vous de cet Excel en pleine bourre ?
"Je les suis car ils ont encore pas mal de joueurs avec lesquels j’ai travaillé, comme Butez, Vojvoda, Gulan, Godeau, Van Durmen, Amallah ou Awoniyi. Ça me fait plaisir de voir leur réussite actuelle. C’est important pour l’équipe, l’entourage, les supporters et la région car elle a besoin d’un club qui gagne."
Qu’est-ce qui explique cette bonne série ?
"Ils ont gardé les meilleurs joueurs de ma période et il y a aussi le retour d’Awoniyi qui est important. C’est lui qui fait la différence sur les derniers matches. C’est un joueur qui a besoin de confiance, et c’est précisément ce que le nouveau coach lui donne. Il preste bien dans des clubs où la pression n’est pas trop grande, c’est ce qui peut expliquer pourquoi il n’a pas réussi à s’adapter à Gand."
Jusqu’où ce club peut-il aller ?
"J’ai quitté Mouscron parce que j’ai senti que l’ambition n’était pas là. J’espère maintenant qu’ils ont compris qu’avec du travail et de bons joueurs, ils peuvent avoir les playoffs comme objectif la saison prochaine. Cette saison, vu qu’ils tournent bien et que d’autres ne sont pas réguliers, ils doivent en profiter pour viser l’Europe."
Votre dernier match en Belgique, c’était Standard-Mouscron la saison passée. Quel souvenir en gardez-vous ?
"C’était assez ouvert parce qu’on était presque sauvé et ça nous a permis de faire un bon match. On a osé faire le jeu, on a mené jusqu’à la fin de la rencontre, où en encaisse deux buts dans le temps complémentaire (NdlR, aux 87e et 89e minutes). Ce vendredi, je suis sûr que ce sera le même type de rencontre car Mouscron n’a plus rien à perdre."
Ce Standard actuel, que vous inspire-t-il ?
"Ça marche bien. C’est normal qu’au début il y a eu quelques problèmes. Il leur a fallu du temps pour s’adapter au nouveau staff et pour créer un groupe homogène. Jusqu’ici, j’ai vu deux matches et j’ai trouvé que leur prestations étaient vraiment très bonnes. Ils seront dans les playoffs 1, et à partir de là le championnat est complètement ouvert."