L'humeur du web: Un choc en toc
Clasico. Rarement ce terme, déjà impropre à la base, n'aura été aussi dévalué. Une humeur de Jean-Marc Ghéraille, rédacteur en chef de la DH.
- Publié le 29-01-2017 à 10h28
- Mis à jour le 29-01-2017 à 10h29
Clasico. Rarement ce terme, déjà impropre à la base, n'aura été aussi dévalué. Une humeur de Jean-Marc Ghéraille, rédacteur en chef de la DH.
Le Anderlecht-Standard de ce dimanche peut-il même être réellement qualifié de choc ? En effet, si les Mauves caracolent aux fesses du Club Bruges dans la lutte pour le titre, les Rouches ne parviennent pas à se dépatouiller d'une neuvième place totalement anachronique par rapport à leurs ambitions originelles. Un match entre le 2e et le 9e ne mériterait traditionnellement que peu d'égards mais le nom, la réputation et surtout le passé des deux clubs boostent l'intérêt de ce rendez-vous dominical.
Il semble loin le temps où le Standard venait s'imposer au stade Vanden Stock avec son équipe dite B coachée par le regretté Dominique D'Onofrio. Pourtant, cela ne date que de 2011. Depuis lors, très peu de chocs Bruxelles/Liège ont marqué les esprits. En cause, évidemment, la formule des playoffs qui a complètement dilué l'attractivité de ce qui, jadis, était attendu avec impatience. Mais aussi la volatilité d'un Standard qui, au fil des ans, est passé d'un réel candidat au titre (vice-champion en 2014 avec Guy Luzon) à un traîne misère qui ne parvient pas à aligner des résultats jusqu'à dégoûter ses supporters pourtant d'une fidélité étonnamment indéfectible.
Les supporters, parlons-en. Au-delà de la qualité ou non de cet Anderlecht-Standard, nous osons espérer qu'il se déroule dans un climat sinon serein, en tout cas sportif. Les sifflets à l'égard du "traître" Trebel sont inévitables même si son transfert n'a pas débouché sur le même traumatisme que ceux, en leur temps, de Jovanovic, Mbokani ou Defour.