L'autre regard : L’Euro 2020, avec les Diables mais sans la Belgique !
On le sait de longue date : la phase finale de l’Euro 2020 se déroulera dans douze villes et douze pays différents.
- Publié le 20-11-2019 à 17h05
- Mis à jour le 20-11-2019 à 17h18
On le sait de longue date : la phase finale de l’Euro 2020 se déroulera dans douze villes et douze pays différents.
C’est en 2012 que l’UEFA a opté pour cette multiplicité inédite des sites. À l’époque, l’Europe se remettait difficilement de la grave crise financière de 2008 et, pour éviter des dépenses inutiles, le président Michel Platini avait jugé opportun d’utiliser des infrastructures existantes. Initialement, toute guillerette et un tantinet naïve, Bruxelles s’était portée candidate pour être l’hôte du match d’ouverture.
Capitale de l’Europe, sa démarche avait un vrai sens. Encore fallait-il répondre au cahier des charges ! Mais faute d’un véritable soutien politique et prisonnier des éternelles querelles communautaires de bas étage, le projet de construction d’un stade national moderne est resté dans les starting-blocks de la piste en tartan du bon vieux Heysel. Une véritable gifle, parfumée de honte, lorsqu’on sait que les Diables Rouges n’ont jamais été autant sous les feux de la rampe et occupent le trône du ranking FIFA. En attendant, les supporters belges devront jouer les globe-trotters l’été prochain pour soutenir, in situ, Hazard&Co. Et tant pis si, pour cette noble cause, ils collectionnent à la fois les miles et les émissions CO2. À moins qu’ils ne se contentent, pour respecter la toute-puissante empreinte écologique, de fêter les héros sur la Grand-Place, à leur retour victorieux !