Euro U21: les Diablotins devront être particulièrement vigilants sur trois points pour réussir leurs débuts
"C’est un tournant. Pour nous, comme pour eux". Comme d’habitude avec Johan Walem, les mots sont choisis. Pesés. Précis. Dans son regard se devine une petite flamme, signe de son envie débordante de voir le tournoi enfin débuter. Et pour réussir cette entame, les Diablotins devront notamment soigner trois points précis. Éclairage.
- Publié le 16-06-2019 à 10h15
- Mis à jour le 17-06-2019 à 13h49
"C’est un tournant. Pour nous, comme pour eux". Comme d’habitude avec Johan Walem, les mots sont choisis. Pesés. Précis. Dans son regard se devine une petite flamme, signe de son envie débordante de voir le tournoi enfin débuter. Et pour réussir cette entame, les Diablotins devront notamment soigner trois points précis. Éclairage.
1. GÉRER LE STRESS DE LA PREMIÈRE
À Catane lors du stage de préparation, une vraie forme d’impatience a commencé à gagner les troupes. Les Diablotins ont basculé dans la compétition à leur arrivée à Formigine où ils ont pris leurs quartiers ce vendredi soir.
Durant tout l’avant-match, Walem a d’abord mis l’accent sur les qualités de son groupe avant de parler de celles de l’adversaire. Comme pour rassurer une équipe qui a pris une belle claque en France.
Après cette entreprise de reconstruction d’une confiance étiolée, le sélectionneur a abordé le sujet polonais. Mais aussi la dimension psychologique de cette entrée en lice. Et le groupe a été respectif : "Je sens un groupe qui a envie de commencer la compétition. Qui a envie de jouer. C’est bien. Tu vois une tension qui monte un peu, une envie. Je ne vais pas dire une appréhension. Mais ils ont besoin de commencer la compétition maintenant."
2. SOIGNER SES ARRIÈRES
Trois en Roumanie (3-3), puis trois au Danemark (3-2), puis trois en France (3-0) : en trois matchs amicaux, les Diablotins ont encaissé quasiment deux fois plus de buts (9) que lors des dix matchs de qualification (5). Et l’absence de Zinho Vanheusden a transformé la défense centrale en chantier.
"C’est vrai, Zinho n’est pas là, c’est un très, très bon joueur. Mais l’équipe a pleinement confiance en ceux qui sont là pour les remplacer", souligne Nordin Jackers. Et si Walem a été beaucoup interrogé sur la menace Dawid Kownacki "un joueur hyper efficace qui a du répondant physiquement et il faudra être très attentif à ses mouvements en lui laissant le moins d’espace possible", il a reconstruit sa charnière centrale "en fonction de la complémentarité".
"Mes défenseurs savent comme ils doivent fonctionner, il faut penser aussi à nos propres qualités", a rappelé le sélectionneur qui devrait associer Sebastiaan Bornauw à Wout Faes.
3. FAIRE SAUTER LE BLOC
Offensivement, en l’absence de Landry Dimata, l’heure est aussi à la nouveauté. Mais à la différence du chantier de la charnière, celui de l’animation offensive semble plus avancé. Avec plus d’automatismes vu le vécu supérieur dans le groupe d’Aaron Leya Iseka.
Ce qui ne sera pas superflu face au bloc polonais : "Ils sont très, très bien organisés. Ce n’est pas pour rien que leur sélectionneur est surnommé le Mourinho polonais", explique Walem : "Il y a des paires qui se forment, des secteurs où il y a plus d’affinités. On a travaillé spécifiquement par secteur de jeu. On a essayé de faire le maximum."