Ce n’est pas le moment de flancher pour nos Diables !
Les Diables doivent assurer leur première place mais pour ne pas gâcherleur historique année 2018.
- Publié le 18-11-2018 à 08h12
- Mis à jour le 18-11-2018 à 11h09
Les Diables doivent assurer leur première place mais pour ne pas gâcherleur historique année 2018. "Nous essayons de rendre tout le monde heureux." Ce souhait émis par Eden Hazard, à la veille du match capital en Suisse, tranche considérablement avec les mines colériques qu’auront croisé les supporters belges sur les autoroutes françaises, ce samedi. Le mouvement des gilets jaunes a certainement retardé le trajet des fans mais, ce dimanche soir, ces souvenirs ne les empêcheront pas de pousser leurs hommes vers un seul objectif : la première place de ce groupe de Ligue des Nations.
Sur le papier , cette compétition n’excite pas vraiment les foules et la Grand-Place de Bruxelles ne devrait pas être bloquée si les Diables la remportent au mois de juin prochain mais, en réalité, elle doit permettre à notre équipe nationale d’assouvir sa domination continentale. Ne pas parvenir à sortir d’un groupe composé par la Suisse et l’Islande ferait quand même tache. "Il y a un trophée au bout de ce Final Four et nous voulons le soulever", crient, en chœur, les joueurs.
Cela passera par, au mieux, une victoire ou, au pire, une défaite avantageuse sur la pelouse de Lucerne. Les conditions ne seront pas vraiment favorables aux Diables qui devront composer avec une enceinte de 16.000 places complètement acquise à la cause locale. "Je m’attends à retrouver une équipe similaire à celle que nous avons affrontée le mois dernier, confirme Roberto Martinez. Il y aura un vrai combat pour la possession de balle face à des joueurs capables de faire mal à tout moment. Ce sera du 50-50 mais, pour nous, le but est de terminer l’année de la meilleure manière possible. C’est-à-dire en accrochant une place dans le Final Four."
Battre la Nati ne sera pas aussi fastidieux que grimper les Alpes suisses situées au pied de la septième ville nationale. Mais les supporters qui n’ont pas la mémoire courte se souviendront que cette équipe avait été à deux doigts d’arracher une unité au stade Roi Baudouin, grâce à un onze de base parfaitement balancé et capable d’amener, en deux passes, du danger devant le but de Thibaut Courtois. "On connaît bien ces joueurs car ils évoluent en Premier League ou bien en Bundesliga, avec Thorgan, reprend Eden Hazard. Nous savons que les attentes autour de nos résultats sont encore plus grandes depuis la dernière Coupe du Monde mais nous sommes prêts à y faire face. Ce dimanche, nous sommes bien conscients que nous aurons peu d’occasions à nous mettre sous la dent. Il faudra donc se montrer efficace devant le but."
Et donc ne pas tourner autour du pot, comme au moment de tremper son morceau de pain dans une fondue au fromage. Car celui qui le fait tomber aura une punition. Celle de ne pas disputer le Final Four…