Le pressing des Diables en question
Sur leurs quatre derniers matches, les Diables ont déçu dans le domaine.
- Publié le 21-06-2018 à 20h25
- Mis à jour le 21-06-2018 à 20h27
Sur leurs quatre derniers matches, les Diables ont déçu dans le domaine. On joue la 30e seconde de Belgique-Panama lorsque Kevin De Bruyne et Axel Witsel surgissent dans un timing parfait pour que l’ancien Standardman récupère le ballon à trente mètres du but panaméen. S’en suit une première alerte sur le but adverse, lorsque Carrasco centre pour Lukaku, dont la reprise est manquée.
Malgré cette excellente entame, le pressing des Diables a ensuite fait défaut. Sur le reste de cette première mi-temps, les hommes de Martinez ne récupéreront que trois ballons grâce à leur pressing et deux d’entre eux sont la conséquence de la promptitude de Carrasco plus que celle de la mise en place d’un entonnoir collectif.
Thomas Meunier en explique les raisons : "Contre le Panama, on ne pouvait pas exercer le pressing comme on le voulait sur les côtés car leurs deux attaquants restaient souvent entre nos défenseurs centraux quand ils avaient la possession. Si l’adversaire joue avec deux attaquants, mieux vaut revenir à une défense à quatre et on s’est d’ailleurs retrouvé en supériorité numérique dans plusieurs zones après le changement tactique du coach."
Une équipe coupée en deux
Au cours des matches de préparation, on a souvent vu l’équipe être coupée en deux sur les phases de transition. Kevin De Bruyne le confirme : "C’est ma tâche la plus compliquée chez les Diables : veiller à ne pas laisser trop d’espaces dans mon dos lors des phases de pressing. À City, nous sommes trois médians axiaux. Quand Gündogan et moi sortons sur l’adversaire, nous avons Fernandinho pour nous couvrir. Chez les Diables, si Axel et moi faisons la même chose, nous exposons directement nos trois défenseurs. Mais je trouve que notre pressing est meilleur qu’il y a quelques mois."
Il reste toutefois l’un des points les plus perfectibles du jeu belge. Et il ne fait aucun doute que cette arme, combinée à la vitesse d’exécution des attaquants de Roberto Martinez, serait redoutable…