Thomas Meunier avant OM-PSG: "Un Classique, cela reste magnifique…"
Thomas Meunier évoque le choc de la 27e journée de Ligue 1. Ce dimanche soir, l'OM reçoit le PSG, pour un match toujours chaud. Le défenseur des Diables a crevé l’écran contre Barcelone en Ligue des Champions. Et marqué des points dans son duel avec Aurier pour le poste de back droit...
- Publié le 25-02-2017 à 06h00
- Mis à jour le 25-02-2017 à 14h21
Sa grosse prestation face à Neymar et au Barça, en Ligue des Champions, a changé son quotidien, et pas seulement parce qu’il fut la vedette d’un soir de l’émission de Yann Barthès. En deletant la MSN, Thomas Meunier a fait passer le message à ceux qui doutaient de sa capacité à s’imposer au PSG : le p’tit Belge a la carrure. Et une ardeur d’avance sur tous ses détracteurs. Un exploit pour celui qui, il y a moins de dix ans, évoluait encore avec les U19 de l’Excelsior Virton. Et qui va vivre une riche fin de saison avec son club, désormais l’un des favoris de la Ligue des Champions, qui doit revenir sur Monaco (3 points les séparent) pour rester Roi de France, et tenter de conserver ses deux Coupes françaises.
"Maintenant, cela va être vraiment chaud", avoue Thomas Meunier. "On va notamment enchaîner Marseille (ce dimanche en championnat), le Barça (le mercredi 8 mars, pour le retour de la Ligue des Champions) puis Lyon (le 19 mars en Ligue 1) et Monaco (en finale de Coupe de la Ligue, le 1er avril). C’est un enchaînement très costaud. Mais nous avons un groupe assez large, chaque joueur pouvant être suppléé par un autre. Pour bien assumer ce genre de calendrier, nous devons impérativement rester bien concentrés."
Comme semble l’être le PSG depuis la reprise de janvier : Meunier et les siens n’ont pas encore été battus en 2017, et, toutes compétitions confondues, ils ont gagné 12 matches sur 14, seuls Monaco et Toulouse les ont contraints au partage. En février, c’est quasiment carton plein : 5 succès d’affilée (Rennes en Coupe, Dijon, Lille, Bordeaux en Ligue 1 et Barcelone en C1) et 1 match nul (Toulouse, le week-end dernier, en championnat). Reste à bien négocier la 91e édition du Classique français, cet OM-PSG qui divise chaque année l’Hexagone en deux, et que les Phocéens n’ont plus remporté depuis le 27 novembre 2011, soit depuis 13 affrontements. Et s’il a réussi à accrocher les Parisiens au premier tour (0-0, le 23 octobre, lors de la 14e journée), l’OM restait sur 10 défaites d’affilée, dont 3 au Vélodrome. Ce dimanche, dans leur stade, les Marseillais ne veulent plus faire Fanny. D’autant qu’ils ambitionnent de sortir de l’ombre de leur rival, où ils sont cantonnés depuis l’arrivée des Qataris dans la capitale.
"Marseille est en plein renouveau", reconnaît Thomas Meunier. "Un nouveau président qui semble avoir les moyens, un nouveau coach, de bons transferts au mercato d’hiver, ça va jouer…"
Le défenseur luxembourgeois du PSG était resté sur le banc lors de la venue des Marseillais au Parc des Princes en octobre…
"Un Clasico, cela reste magnifique pour les supporters. Je ne pense pas qu’on puisse le comparer avec nos sommets belges. J’ai vécu des Toppers, des Bruges - Anderlecht, mais OM - PSG, c’est autre chose. Parce qu’on est en France, et qu’il y a 60 millions d’habitants. Et qu’on joue dans des stades de 50.000, 60.000 personnes. Le Stade Vélodrome (67.394 places) sera plein. Il y aura une toute grosse ambiance…"
Car ce match, plus qu’un autre, reste un moment à part dans la saison française…