Vermaelen: "On m'a dit que j'avais un look de mannequin"
Chaque jour jusqu’aux débuts des Diables Rouges à la Coupe du Monde, la DH vous dresse le portrait de l’un des membres de la sélection. Aujourd’hui, Thomas Vermaelen, l’homme derrière le joueur, se découvre quelque peu. Entretien lifestyle.
- Publié le 25-05-2014 à 14h58
- Mis à jour le 25-05-2014 à 15h04
Tout baigne pour le moment pour Thomas Vermaelen. Il y a moins d’un mois, il soulevait la FA Cup , son premier trophée en tant que joueur d’Arsenal. Mais c’est également en tant que père que Thomas Vermaelen s’épanouit. Avec Polly Parsons sa compagne, ils sont les heureux parents d’un petit Raff.
L’homme derrière le footballeur est d’un naturel sympathique et souriant. Capable d’évoquer divers sujets, le Diable Rouge s’est épanché sur une de ses passions : son look. Il a d’ailleurs récemment participé à un shooting pour Hugo Boss.
Pensez-vous que les footballeurs sont plus vaniteux qu’auparavant ?
"La plupart des hommes aiment bien paraître. Tous sont un peu vaniteux. Chez les footballeurs, c’est lié au fait qu’ils sont souvent sous les spotlights et doivent donc être bien sapés. Je ne sais pas s’il y a eu une évolution, je ne suis pas si vieux que ça ! Mais je vous confirme que les sportifs aiment bien paraître."
Arsenal est synonyme de classe, vous confirmez ?
"Le vestiaire sent bon le parfum et nous avons un costume officiel du club. Nous nous ressemblons donc un peu tous. Pour le reste, il n’y a aucune règle vestimentaire mais tout le monde possède un look assez classique, sans trop de coloris."
En tant que capitaine, vous avez le droit de décider si l’équipe jouera avec de longues ou de courtes manches…
"C’est une tradition au club. Le capitaine décide et le reste de l’équipe suit. En pratique, c’est toujours discuté à l’avance avec les responsables du matériel. Il savent ce qu’il nous faut selon les conditions climatiques. S’il y a hésitation, ils viennent chez le capitaine. L’idée est que nous soyons tous habillés de manière uniforme."
Mathieu Flamini avait coupé ses manches…
"C’est du passé. Tout le monde avait une préférence mais certains sont superstitieux. Je ne dis pas que Mathieu l’est mais l’uniformité doit être présente dans nos rangs."
C’est important pour vous ?
"Assez oui. Le style, la classe et les traditions sont importants."
Vous êtes donc du genre costume-cravate ?
"J’avoue même si je n’en porte pas souvent. À l’entraînement, ce n’est pas possible mais après les match, nous portons nos costumes du club. Chez les Diables, tout dépend de notre déplacement mais c’est moins strict. Cela changera peut-être pour la Coupe du Monde."
Êtes-vous un fan de shopping ?
"Ma compagne est mon habilleuse personnelle car je ne suis pas très doué. Je n’aime pas trop faire les magasins. D’ailleurs, je n’y vais jamais seul."
Chez les Vermaelen, quel est le look qu’on porte à la maison ?
"On ne se prend pas trop là tête. C’est assez casual, relax."
Vous a-t-on souvent dit que vous aviez un look de mannequin ?
"Une chanteuse m’a une fois dit ça (rires). Je ne sais pas où les gens vont chercher ça. Je ne vois pas cela comme un compliment, je suis né comme ça. Je n’ai aucun mérite."
Une carrière dans les défilés vous tente ?
"Mon job est d’être footballeur et je me concentre à fond là-dessus. J’ai peu de temps pour d’autres choses. Parfois, c’est agréable d’avoir l’une ou l’autre belle photo pour soi-même, pas pour le public."
Mais il ne faut jamais dire jamais…
"On verra à l’avenir. Je ne fais que peu de shootings photo donc je ne suis pas très habitué. C’est assez amusant et ça change du football."
Vous en avez parlé avec votre ami Robin van Persie, l’égérie Hugo Boss aux Pays-Bas ?
"Je ne lui ai pas demandé de trucs et astuces même si nous nous parlons souvent."
"Mon fils n'arrête pas de rire"
Thomas Vermaelen a été changé par sa paternité.
Il y a moins d’un an, Polly Parsons a donné naissance à Raff Vermaelen. "Un choix de ma compagne, explique Thomas Vermaelen. Je trouvais ça sympa. Pour le rendre plus anglais, nous avons ajouté un deuxième "f". Ce que nous trouvions plus joli."
La paternité vous a-t-elle changé ?
"C’est cliché mais, honnêtement, cela permet de relativiser certaines choses. Quand tu reviens à la maison après une défaite, il peut te rendre le sourire."
Comment se comporte-t-il ?
"Il commence à changer. Il rampe et joue beaucoup. Dans l’ensemble, il est assez facile à vivre et se comporte bien avec les gens. Il n’arrête pas de rire."
Il ne vous empêche pas de dormir la nuit ?
"Vous devez le demander à ma compagne. Il a parfois passé des nuits difficiles, comme tous les bébés mais cela devient de plus en plus facile."
Vous en tirez de l’énergie ?
"C’est clair. La négativité est écrasée par les bonnes choses."
Vous demandez à Polly de ne pas devoir vous lever durant la nuit ?
"Parfois. Elle sait que c’est difficile pour moi d’être fit à l’entraînement après une nuit difficile. Elle s’occupe donc souvent de lui la nuit."
Quel est donc votre rôle ?
"Je prends soin de Raff en journée. J’essaye de l’occuper, de jouer et de faire des tâches à la maison. Ça la soulage un peu."
Que voudriez-vous qu’il fasse plus tard ?
"C’est difficile à dire. Ma compagne est Anglaise, je suis Belge. Tout dépendra donc d’où nous vivrons plus tard. Le monde est devenu de plus en plus petit grâce aux nombreuses évolutions. Nous verrons donc à l’avenir."
Il n'a toujours pas vu Big Ben
Alors qu’il vit dans la capitale anglaise, Thomas Vermaelen n’a toujours pas vu Big Ben. "Cela fait cinq ans que je suis là mais je n’ai rien fait de touristique. Je connais pourtant ce bâtiment historique tout comme je pourrais parler de Hyde Park. Pourtant, je n’y ai pas été."
Mais alors que fait-il de ses journées à Londres ? "Je joue au foot et je me repose. Cela occupe le plus clair de mon temps. Je passe également du temps à Hampstead Heath, un grand parc situé près de chez moi."
"Je ne connaissais plus personne au Beerschot"
Thomas Vermaelen a fait ses classes au Germinal Ekeren qui devint, suite à une fusion, le Germinal Beerschot Anvers. Depuis Londres, le Belge a suivi le titre de ses anciennes couleurs redescendues en provinciales. "J’étais content mais je suis plus un gars du Germinal qui ne fait plus partie du projet. J’y jouais à une tout autre époque et pour être honnête, je ne connais personne au Beerschot Wilrijk."