Mazzù et Genk décrochent la Supercoupe de Belgique: "Je ne savais pas comment le soulever"
Felice Mazzù a remporté le premier trophée collectif de sa carrière : le Supercoupe avec Genk.
- Publié le 21-07-2019 à 20h51
- Mis à jour le 22-07-2019 à 08h22
Felice Mazzù a remporté le premier trophée collectif de sa carrière : le Supercoupe avec Genk. Le voilà déjà plus décoré en un match avec Genk qu’en six ans à la tête du Sporting Charleroi. Samedi, à la Luminus Arena, Felice Mazzù a remporté le premier trophée collectif de sa carrière, la Supercoupe de Belgique, grâce à la victoire de ses hommes face à Malines (3-0).
Un moment évidemment particulier pour le coach de 53 ans, qui s’amusait de son manque d’expérience durant la cérémonie de remise du trophée.
"Juste avant de le soulever, je ne savais pas comment ça fonctionnait, comment on montait sur le podium, comment on faisait pour soulever le trophée", souriait Mazzù. "Puis après quelques instants et quelques photos, on s’habitue. Mais je tiens à rééditer les propos que j’avais dit en avant-match : ce trophée n’est pas le fruit de mon travail mais celui du groupe de la saison passée, qui a fait une campagne formidable sous les ordres de Philippe Clement. J’espère pouvoir, un jour, soulever un autre trophée après une longue saison."
Durant laquelle Mazzù va tenter d’inculquer, petit à petit, ses principes à une équipe qui capitalise encore sur les automatismes établis lors de l’ère Clement. Mais défensivement, on a déjà pu percevoir du changement face à Malines. "J’essaie d’une part d’être dans la continuité de ce qui a été fait par le passé tout en insistant sur certains principes, comme les reconversions défensives. Les arrières latéraux ont notamment un rôle un peu différent de ce qu’ils étaient habitués à faire par le passé."
La touche Mazzù s’est aussi fait sentir lors de certains moments de temporisation. Mais l’ancien entraîneur zébré l’avouait : tout n’était pas encore parfait. "Il était difficile de trouver de l’espace face au bloc mis en place par Malines et on a parfois voulu trop insister par l’axe au lieu d’ouvrir le jeu et d’aller chercher l’espace sur les côtés. Sur les trois derniers matchs, c’était peut-être notre moins bon." Heureusement, le nouveau capitaine des Limbourgeois, Sébastien Dewaest, s’est comporté en patron en inscrivant les deux premiers buts des siens à la suite de deux phases arrêtées, rendant la tâche beaucoup plus simple à son équipe.
"Le fait qu’il ait marqué, c’est tout un symbole", terminait Mazzù. "Il a commencé avec moi à Charleroi. Désormais, je suis à Genk et on a décidé de lui donner le brassard. Et il a justifié cette confiance. Je suis fier de lui et je sais qu’il sera important cette saison dans son leadership."
Mais aussi dans la transmission des valeurs de son nouvel entraîneur.