La demande particulière de la sécurité russe à notre journaliste au Mondial
Un commentaire signé Michael Franken.
- Publié le 18-06-2018 à 10h48
Un commentaire signé Michael Franken. Vladimir Poutine veut une Coupe du Monde sans incident et nous pouvons le rassurer : cela sera certainement le cas avec les contrôles de sécurité imposés aux journalistes. Nous ne sommes pas les personnes les plus dangereuses mais nous n’échappons pas aux fouilles. Samedi, nous nous sommes rendus au stade de Sotchi pour suivre l’entraînement des Diables et nous avons au moins dû passer cinq portiques de sécurité. Pour entrer dans ces petits bureaux, tout le monde doit emprunter la même porte d’entrée et de sortie alors qu’il y en a sept. Pas question de donner trop de chances à un fraudeur de s’en sortir…
Après, il y a la fouille et là, tout ce qui se dépasse de l’habit traditionnel interpelle. Alors qu’un agent était en train de palper mon pantalon, il a été interpellé par quelque chose qui se trouvait dans la poche : un mouchoir. Il a fallu le sortir et même l’ouvrir pour être certain que rien de dangereux ne s’y trouve. C’est pareil avec les téléphones portables qu’il faut obligatoirement déverrouiller pour vérifier s’ils sont bien en état de marche.
Et celui qui n’aurait pas envie de se plier à tous ces contrôles le paierait cash car nous avons compté dix-sept gardes dans un seul bureau…