Les gendarmes mettent l’ambiance dans la caravane (PHOTOS)
La DH les a suivis dans leur animation liée à la mission de prévention.
- Publié le 07-07-2019 à 15h08
- Mis à jour le 07-07-2019 à 15h09
La DH les a suivis dans leur animation liée à la mission de prévention. Le parking C à Bruxelles, situé à un jet de pierre du Stade Roi Baudouin, s’est transformé en une véritable fourmilière ce samedi vers 7h30 du matin. C’est là-bas que se préparaient les 160 véhicules qui composent la caravane du Tour de France cette année. Au milieu des engins, plus impressionnants les uns que les autres, se trouvaient 4 voitures de la gendarmerie française quasiment prêtes à arpenter les premiers kilomètres de la Grande Boucle. La DH a pu accompagner Stéphane, Siméon et Élodie dans l’un des véhicules. "On a un petit briefing puis on va se mettre en route. Nous sommes en deuxième position dans la caravane", explique Élodie, maréchal des Logis Chef à la gendarmerie française.
Une première sirène retentit peu avant 9h30 alors que les derniers réglages sont en cours et qu’un sosie d’Henri IV venu d’un char d’un autre partenaire vient discuter avec les autres caravaniers. Alexandre, le gendarme qui assure l’animation, s’équipe tout comme Stéphane, notre pilote. La musique est activée, les porte-clés sont prêts à être lancés. La caravane peut s’élancer après la seconde sirène qui indique le départ.
Le cortège, long de 11 kilomètres, est alors chauffé à blanc et prend la route du centre-ville de Bruxelles dans une forme d’excitation totalement perceptible. "Un grand départ, c’est déjà spécial. Il y a aussi une grande ferveur en Belgique. On l’a vu hier avec le nombre de spectateurs pour la présentation des équipes. On va voir maintenant", raconte Élodie, qui en est à son second Tour de France.
Les gendarmes ne seront pas déçus. Dès l’entrée à Bruxelles-Ville, les trottoirs sont noirs de monde et certains essaient de demander des goodies. "On ne peut pas en donner avant le kilomètre zéro. Par contre, c’est bon dès qu’on passe le départ réel. On en distribue environ 37 par kilomètre et par voiture", raconte la maréchal des Logis Chef.
Quelques kilomètres plus tard, en dehors de Bruxelles, les spectateurs étaient encore présents en masse. Ça sera d’ailleurs le cas tout le long de l’étape. De nombreux porte-clés de la gendarmerie avait déjà été distribué. Plus d’une centaine avait déjà été donnée après 37 kilomètres. "J’ai déjà fini mon premier sac", s’exclame le gendarme Siémon alors que Stéphane, au volant, gère un dépassement de véhicule dans la caravane. "C’est très millimétré. On met notre clignotant pour indiquer qu’on a vu le véhicule. Celui-ci, en warning, dépasse. C’est une machine qui roule", raconte Élodie.
Les véhicules de la gendarmerie ont aussi mis l’ambiance durant toute l’étape avec des tubes bien connus du public présent au bord de la route. Une manière ludique et festive pour dispenser les consignes de sécurité, une de leur mission de base. "Les mains en l’air, c’est la gendarmerie", répète humoristiquement pendant plus de 190 kilomètres Alexandre avant de demander aux gens de rester sur le bas-côté, de demander de surveiller les animaux et les enfants ou encore de ne pas courir à côté des coureurs.
Les 20 derniers kilomètres entamés, personne ne peut plus s’arrêter avant la ligne. C’est le moment pour le trio de dresser un premier bilan de l’étape. La toute première de leur carrière pour Siméon et Stéphane, gendarmes territoriaux. "Ça dépasse ce qu’on nous avait expliqué avant de faire le Tour. C’est une ambiance de feu. On voit des villages complets qui sont dehors. C’est déjà inoubliable et extraordinaire", racontent-ils les yeux ébahis par la foule lors du retour à Bruxelles. Et ce n’est que la première des 21 étapes.