En stage avec Wanty-Gobert: les cinq mousquetaires
Jean-François Bourlart, le manager de l’équipe, évoque ce qu’il attend de ses cinq coureurs wallons.
- Publié le 20-01-2019 à 14h07
- Mis à jour le 20-01-2019 à 14h08
Jean-François Bourlart, le manager de l’équipe, évoque ce qu’il attend de ses cinq coureurs wallons. Cinq. Il y a cinq coureurs wallons, cette année, dans l’équipe Wanty-Gobert. Soit deux de plus que l’an passé, puisque Ludwig De Winter et Loïc Vliegen sont venus rejoindre cette saison Boris Vallée et Thomas Degand et Kevin Van Melsen, qui sont deux piliers de la formation aux deux sponsors principaux wallons. Le point sur ces cinq coureurs, et sur ce que Jean-François Bourlart, le manager de l’équipe, attend d’eux.
Ludwig De Winter
"Ludwig, c’est un offensif. Cela nous fait un Wallon en plus dans l’équipe, ce qui me fait bien évidemment plaisir. Le profil de Lulu s’intègre bien à celui de notre équipe, car c’est un coureur qui est porté sur l’attaque. Il va être intégré au groupe des classiques. Pour travailler pour l’équipe. C’est ce qui a été convenu avec lui : il aura un rôle de coéquipier. À lui de bien s’entraîner, de bosser son endurance pour tenir sur les classiques. Au printemps, je pourrai dire si on avait raison de le prendre ou pas."
Thomas Degand
"Thomas, c’est un des fidèles de l’équipe. Il est depuis très longtemps dans notre structure. Il a tout fait chez nous, sauf quand il est parti chez IAM. Sa meilleure saison, c’était sans doute en 2014. Quand il avait fait un bon mois de février, quand il avait fini 6e du Tour Med et 7e de la Ruta Del Sol. On lui a demandé d’être bien à nouveau à cette période. Dès l’Etoile de Bessèges. Il y a un chrono dur qui doit lui permettre de faire un bon classement général. Thomas est fort. Il peut le faire. Il doit y croire. C’est aussi un capitaine de route dans le groupe des grimpeurs."
Boris Vallée
"Je vais être honnête : je n’étais pas satisfait de lui l’an passé. Il a fait une mauvaise saison. Il n’était pas souvent là dans les fins de courses pour aider nos sprinters. Mais il est parvenu à sauver sa saison en remportant le Tour du Lac Taihu. Je savais qu’il l’avait bien préparé. Mais de là à le gagner… J’espère que cela va lui servir de déclic. Il a du potentiel. Quand il s’entraîne et qu’il fait gaffe au poids, il peut être un bon coureur. Mais il doit faire le métier. J’espère que sa victoire en Chine va lui donner la rage, la volonté d’aller chercher d’autres succès. Car il est rapide. On ne va pas le laisser tranquille, on va être derrière lui."
Kevin Van Melsen
"Lui aussi est un fidèle de notre structure. Il n’a couru que dans notre équipe. Il connaît parfaitement son rôle : il doit travailler pour les autres. On ne lui demande pas de faire des résultats, mais d’aider l’équipe, de soutenir nos leaders et il le sait. Il aime aussi être offensif, comme Ludwig De Winter. Aller dans les échappées au long cours. On espère qu’il le fera encore cette année. En espérant qu’il soit le dernier des échappés à résister au peloton. Ce qui n’avait pas été souvent le cas l’an passé."
Loïc Vliegen
"C’était clair quand il a signé dans notre équipe : il est venu chez nous pour avoir un rôle libre. Quand il sera bien, et je suis persuadé qu’il le sera, l’équipe roulera pour lui. Depuis qu’il est arrivé, j’ai eu la confirmation de ce que je sentais : il est très pro. J’ai l’impression qu’il assume bien le rôle de leader. Il investit pour sa carrière. Il a par exemple loué une maison en Espagne cet hiver, il fait le métier à fond. En plus de cela, il a du potentiel. Il est costaud, et, il a déjà pas mal d’expérience avec ses saisons passées dans le World Tour, chez BMC. En arrivant chez nous, il est redescendu d’un niveau, il est descendu d’une division, mais cela ne veut pas dire qu’il aura moins l’occasion de se montrer. Au contraire ! Il n’a pas encore gagné chez les pros, mais je pense que ce sera pour cette année. Et il peut nous en gagner de belles."