Philippe Gilbert: “Je vise une étape”
Le Wallon veut déjà briller à Longwy ce lundi
- Publié le 29-06-2017 à 18h34
- Mis à jour le 29-06-2017 à 20h36
Le Wallon veut déjà briller à Longwy ce lundi
Gilbert et le Tour de France, c’est une l’histoire d’une rencontre qui n’aurais jamais dû débuter en 2017. Finalement, suite à la blessure que le Wallon s’est occasionnée lors du dernier Amstel Gold Race, il a dû faire l’impasse sur le Giro pour mieux revenir sur la Grande Boucle à laquelle il n’avait plus pris part depuis 2013.
En quoi le Tour de France est une course à part entière ?
On le ressent à tout point de vue. Il y a plus de médias, plus de trafic avant et après les étapes, les sollicitation sont plus nombreuses. A partir de samedi, ça va être la folie durant trois semaines ! En plus, il faut faire attention aux personnes qui regardent leurs téléphones au bord de la route et pas leurs enfants. Ils nous mettent en danger en permanence ! J’aimerais faire passer le message à certains parents qu’il faut d’abord et avant tout faire attention aux enfants et pas à leurs téléphones.
Quels sont vos objectifs sur le Tour de France ?
Personnellement, je vise une étape. Je n’en ai gagnée qu’une seule sur le Tour, je voudrais doubler la mise. L’étape de Longwy est la première qui pourrait vraiment me convenir. En plus, elle tombe en début de Tour ce qui pourrait être un avantage pour moi. Je ne serai pas le seul à suivre ce jour-là, je pense à Sagan ou Van Avermaet aussi. Ce n’est pas gagné d’avance mais j’aurai une carte à jouer cete étape-là.
Porter le maillot jaune, c’est une idée réaliste ?
On ne sait jamais ! On débute par un prologue puis une arrivée au sprint. Il n’y aura pas beaucoup d’écart après deux journées. Je sais que ça va être compliqué si jamais il y a une opportunité, il faudra la saisir. Le chrono de 14 kilomètres pourraient tout de même créer des écarts importants, on l’a vu lors des derniers chronos. C’est serré entre les premiers puis l’écart devient énorme. Refaire son retard sera difficile.
Après toutes ces années dans le peloton, êtes-vous encore stressé avant le départ d’une course comme le Tour ?
Je le serai sans doute sur la rampe de départ avant de démarrer le prologue ! Si ça n’était pas le cas, ça voudrait dire que je n’en aurais rien à faire de mon temps. Ensuite, l’arrivée à Liège ça sera chouette pour moi. Je serai un peu comme à la maison. La famille et le fan club seront présents. Moi, je n’y aurai aucune ambition personnelle vu que ça va arriver au terme d’une sprint. On jouera la carte de Marcel Kittel.
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