Pascal Angillis: "Mes pivots ne vont pas devenir dominants en une semaine !"
Pascal Angillis reconnaît qu’il y a encore du travail dans le secteur intérieur.
- Publié le 30-09-2019 à 11h47
Pascal Angillis reconnaît qu’il y a encore du travail dans le secteur intérieur. Comme face à Alost la semaine dernière, le Spirou a souffert dans sa raquette vendredi soir à l’occasion de la réception de Mons pour le premier derby hennuyer de la saison. Pour preuve : les Montois ont capté 11 rebonds offensifs et heureusement pour les Carolos, les visiteurs n’en ont pas toujours fait bon usage puisqu’ils n’ont inscrit que cinq points sur seconde chance.
Autre chiffre qui démontre la domination du BMH dans la peinture : à lui tout seul, Lennard Freeman (13 prises) a capté autant de rebonds que tous les intérieurs carolos réunis : 3 pour Greenwood, 3 pour Sharma, 2 pour Tawiah et 5 pour Hervelle. Un Axel Hervelle qui, malgré ses 36 ans et l’annonce de son retrait de la compétition à l’issue de la saison, se montre indispensable sur le parquet ! "On a besoin d’Axel, c’est certain, avoue Pascal Angillis, le coach carolo. Dès le début, on le savait."
Mais quand on recrute de jeunes intérieurs étrangers, dans la force de l’âge, cette situation n’est pas normale. Axel Hervelle ne devrait pas devoir passer autant de temps sur le parquet. Son rôle, qu’il assume pleinement, devrait être de les épauler mais pas d’avoir une telle importance sur le terrain.
"On s’est tournés vers de jeunes joueurs et ils ont beaucoup de choses à apprendre, tant défensivement qu’en attaque. C’est un travail de longue haleine et il ne faut pas croire que mes intérieurs vont devenir dominants en une semaine. D’ailleurs, à titre de comparaison, Dario Hunt (pivot du Spirou la saison passée), demandait plus d’argent que mes deux pivots ensemble ! Je pense que c’est clair !"
Mais ce n’est pas pour autant que Pascal Angillis tire sur l’ambulance. "Bien sûr que je crois en eux. Je ne vais pas dire le contraire après seulement deux matchs. À titre de comparaison, quand je suis arrivé à Limburg, tout le monde m’a dit qu’il fallait virer Joe Rahon car il ne savait pas jouer. On voit ce qu’il en est actuellement."
Certainement le meilleur carolo sur ces deux premières défaites.
En attendant, Charleroi se trouve (déjà) dans une situation compliquée avant un déplacement périlleux à Mons vendredi prochain. Des Montois qui, contrairement aux Carolos, tournent déjà à plein régime.
"L’équipe a montré du caractère et tout le monde tire dans la même direction pour l’emporter. Les joueurs se donnent à fond sur le terrain donc je suis un coach content" , conclut Vedran Bosnic, l’entraîneur du BMH, qui espère encore avoir le sourire vendredi prochain.