Christophe Beghin avant d'affronter Charleroi: "Ça me plairait de passer coach"
En attendant, Christophe Beghin continue d’apprendre dans les pas de Roel Moors.
- Publié le 19-04-2019 à 14h49
- Mis à jour le 19-04-2019 à 15h32
En attendant, Christophe Beghin continue d’apprendre dans les pas de Roel Moors. Ce soir, c’est un match particulier qui attend Christophe Beghin. Même s’il a quitté le Spirou depuis quelques années, il s’y sent encore comme chez lui et est toujours en contact avec pas mal de personnes. "J’ai joué avec des gars comme Libert, Marchant, Penninck et même Hervelle en équipe nationale, explique l’assistant-coach des Giants. Pascal est revenu sur le banc alors que Thierry est toujours là pour s’occuper des joueurs. C’est vrai que c’est toujours spécial pour moi de revenir ici." Avant le choc de cette journée, Christophe Beghin revient sur son rôle à Anvers et sur ses attentes pour son avenir à long et à moyen terme.
Concrètement, quel est le rôle de l’assistant au quotidien ?
"En fait, je parle beaucoup avec les joueurs de manière individuelle. Je suis là pour eux et pour les aider, mais c’est un rôle que j’apprécie. Et quand tu vois que les joueurs t’écoutent et font ce que tu dis, et que ça marche, ça fait plaisir."
Il y a un côté un peu négatif ?
"C’est beaucoup de travail, même à la maison, et je dois bien avouer que je ne suis pas fan de regarder les vidéos des matchs, surtout au rythme auquel ils s’enchaînent cette saison. Mais ça fait partie du boulot et je le fais."
Vous avez côtoyé Roel Moors en tant que joueur et en tant que coach, votre relation est-elle différente ?
"Depuis que je suis assistant, on communique beaucoup plus qu’avant. Notre relation est totalement différente. Il attend que je donne mon avis, même si on n’est pas d’accord. De toute manière, au final, c’est lui le coach et c’est lui qui tranche."
Et justement, devenir coach principal, c’est quelque chose qui vous tente ?
"Bien sûr, ça me plairait de devenir coach d’une équipe première. J’aimerais franchir le pas, mais je ne me suis pas fixé d’objectif non plus. Ça peut être dans deux ans, dans cinq ans ou dans dix ans, je ne sais pas. En attendant, je continue d’apprendre aux côtés de Roel qui est excellent."
Les choses peuvent parfois aller vite, comme pour Roel Moors justement.
"Exactement. Au départ, il n’était pas destiné à devenir coach principal si rapidement, mais les événements ont fait qu’il a dû franchir le cap plus vite que prévu avec le succès qu’on lui connaît aujourd’hui."
L’objectif d’Anvers cette saison ? Doublé ou triplé ?
"Sans aucun doute : le doublé Coupe-championnat est un réel objectif en Belgique. Mais on ne se met pas de pression pour rien non plus. On prend match par match et il nous reste encore quelques grosses rencontres à disputer. Quant à la Coupe d’Europe, sur un match, tout est possible. On a prouvé qu’on pouvait rivaliser avec les grosses écuries comme Bamberg et Athènes alors pourquoi pas la gagner à la maison cette Champions League ?"