Alex Libert: "Se qualifier le plus vite possible"
Seul joueur du Spirou en sélection, Alex Libert se plaît à défendre les couleurs des Lions.
- Publié le 01-12-2018 à 14h50
- Mis à jour le 01-12-2018 à 15h32
Seul joueur du Spirou en sélection, Alex Libert se plaît à défendre les couleurs des Lions.
D’un extrême à l’autre, le contraste ne pourrait être plus saisissant ! De la bise arctique d’une capitale islandaise chichement baignée de lumière aux palmiers de l’Algarve gavés de soleil, il aura fallu aux Belgian Lions deux vols et pas moins de quatorze heures d’un périple interminable. Un bad trip entamé sur le coup de trois heures du matin, soit moins de cinq heures après leur important succès sur l’Islande.
Ces longues journées de voyage, Alex Libert en a l’habitude avec Charleroi. "Cette année, en effet, j’ai été particulièrement servi. Mais cela a son charme, ça fait partie intégrante de la vie d’un basketteur pro et on apprend à gérer. Heureusement, j’ai la faculté de pouvoir m’endormir facilement", explique le seul Spirou de la sélection nationale.
Ces Lions, Alex Libert est particulièrement fier d’en faire partie même s’il n’est pas un titulaire indiscutable. Ce qui ne l’a pas empêché d’avoir un rôle déterminant jeudi soir en fin de match lorsque, d’un triple asséné sans trembler, il plia sans aucun doute de manière définitive cette partie aux allures de guet-apens. "J’ai toujours répondu présent ! Quel que soit mon rôle, j’adore ça ! En équipe nationale on remise les ego de côté pour représenter le pays. Il n’y a plus rien qui compte, sinon défendre les couleurs et retrouver des gars que je côtoie depuis tant d’années !"
Ce résultat en Islande, Alex Libert l’apprécie à sa juste valeur : "J’étais content, de la performance collective d‘abord. Ce n’est pas évident. On n’est pas longtemps ensemble et il faut être de suite performant. On a à cœur de se qualifier le plus vite possible."
Pendant qu’il défendait les couleurs nationales, Alex Libert a, par la force des choses, loupé les grands débuts de son nouveau coach à Charleroi. Rien qui le préoccupe vraiment. "Avec Axel bien sûr, je dois être le seul qui connaisse Niksa Bavcevic. Je l’ai côtoyé un peu dans ses années montoises alors que j’étais un tout jeune joueur, je sais donc à quoi m’attendre. En revanche, j’ai joué avec son fils et de cette époque, nos relations sont excellentes."
Interrogé sur ses sentiments par rapport à ce changement, Libert se montre diplomate voire évasif : "Ce sont des choses qui arrivent dans le sport professionnel. La direction du Spirou a pris ses responsabilités et il ne m’appartient pas de commenter. Il faut aller de l’avant et tourner la page, ce qui nécessitera sans doute un peu d’adaptation car même si l’idée est de garder le style de jeu de Brian Lynch, je ne vois pas un nouveau coach ne pas être soucieux d’apposer sa griffe. On verra bien ! Pour le moment, tout ce qui compte pour moi, ce sont les Lions et ce succès à décrocher dimanche à Albufeira contre le Portugal !"