Sakanoko : "Juste pour l’amour du foot"
Bassalia Sakanoko relève un nouveau challenge à Warcoing, pour le plaisir.
- Publié le 31-08-2019 à 13h00
Bassalia Sakanoko relève un nouveau challenge à Warcoing, pour le plaisir. Warcoing, qui reçoit le Pays blanc ce samedi soir (19 heures), a pris un excellent point à Belœil le week-end dernier. S’il n’est pas encore prêt physiquement, le groupe de Fabien Delbeeke recèle pas mal de qualités et peut s’appuyer sur des éléments d’expérience, tel Bassalia Sakanoko. Passé entre autres par Mouscron, Louvain, le RRC Péruwelz et dernièrement la Real (Acren), le joueur belgo-ivoirien de 34 ans relève un nouveau challenge chez le promu. Entretien.
Saka, pourquoi avoir choisi Warcoing ?
"Physiquement, continuer à jouer en D2 ou en D3 amateurs devenait difficile pour moi, d’autant que je travaille une semaine sur deux l’après-midi et que je ne sais donc pas m’entraîner. Mais j’avais quand même envie de continuer à jouer. À Acren, j’étais parfois repris en D2 amateurs mais je jouais aussi avec la P2 et j’ai rencontré Warcoing la saison passée. Ça jouait bien au foot. Je connaissais Fabien Delbeeke et quelques joueurs et quand Fabien m’a contacté, je me suis dit pourquoi pas. Je restais sur six belles années à Acren et je n’ai jamais eu de soucis là-bas, mais je sentais que je voulais changer d’air. Je ne suis pas à Warcoing pour l’argent mais pour l’amour du foot."
Quel a été le message de Fabien à votre égard ?
"Il ne me met pas de pression. Physiquement, je sais que je dois retravailler. Quand je ne sais pas aller à l’entraînement, je vais essayer d’aller courir de temps en temps. Fabien me connaît et il n’y a pas eu de longs discours. En tant qu’ancien pro, je dois apporter mon expérience."
Au cours de votre carrière, vous êtes notamment passé par la Bulgarie. Un bon souvenir ?
"Je devais y rester plus de deux ans mais ça ne s’est pas très bien passé à Plovdiv. Ils ne payaient plus et je suis rentré en Belgique au bout de six mois."
La semaine dernière, vous avez pris un bon point à Belœil. Surpris ?
"Warcoing reste une petite équipe et beaucoup de gens nous négligent. Or, nous sommes capables de montrer de bonnes choses. En plus, nous ne sommes pas encore prêts. Moi, par exemple, je n’avais que deux séances d’entraînement dans les jambes."