"La reprise du RFC Tournai est en bonne voie"
Avant le dernier match de la deuxième tranche, le président du RFCT se livre.
- Publié le 02-02-2019 à 09h01
- Mis à jour le 02-02-2019 à 14h36
Avant le dernier match de la deuxième tranche, le président du RFCT se livre. Ce dimanche, le RFC Tournai se déplace à Binche après une semaine marquée par l’arrivée de trois nouveaux joueurs. À onze matchs de la fin du championnat, entretien avec le président du club, Philippe Olivier, sur les transferts et autres rumeurs de reprise du club.
Président, le coach souhaitait l’arrivée d’un joueur, vous lui en offrez trois. Cela symbolise-t-il l’ambition du club ?
"Je crois que l’ambition a toujours été là. Cela fait deux saisons de suite que nous atteignons le tour final. Axel Hustache est out jusqu’en fin de saison et Julien Denis sera écarté des terrains pendant un mois. On a donc saisi les opportunités qui s’offraient à nous."
Selon certaines rumeurs, ces transferts seraient liés à la reprise du club par des investisseurs français ?
"Il est vrai que ces arrivées sont liées à cette opportunité."
Vous ne pouvez pas en dire plus ?
"Disons qu’avec ce que nous avons déjà connu par le passé, je préfère faire preuve de prudence. Je peux en tout cas dire que tout est en bonne voie. Je laisse de mon côté l’opportunité aux investisseurs de se présenter eux-mêmes le moment venu."
Depuis votre arrivée, une des priorités du club aura été de faire confiance aux jeunes du coin. Cette donnée fait-elle partie des discussions avec les repreneurs ?
"Exactement et c’est même un impératif dans toutes les discussions. Sinon, cela ne servait à rien d’en avoir fait un objectif il y a quelques saisons. Nous avons voulu faire du local avec du local et pour du local. La jeunesse a été mise en avant et cela doit le rester."
Quel niveau de la hiérarchie du football belge doit viser le RFCT selon vous ?
"Il faut être réaliste, ce n’est pas la division 1 nationale. Je pense que la division 2 amateurs, voire la division 1 amateurs, est le bon niveau pour Tournai. On parle d’une ville de 70 000 habitants et d’un club avec 350 jeunes. Pour cela, il n’y a pas de secret, il faut des moyens financiers importants. Il faut aussi être doté de terrains synthétiques. C’est un dossier que nous portons depuis quatre ans et que j’ai bon espoir de voir aboutir."