Lucie Ferauge, la Belgian Cheetah: "Une expérience de dingue !"
Lucie Ferauge revient sur son aventure aux Relais mondiaux de Yokohama.
- Publié le 15-05-2019 à 08h58
- Mis à jour le 15-05-2019 à 13h46
Lucie Ferauge revient sur son aventure aux Relais mondiaux de Yokohama. Ce mardi, au lendemain de son retour au pays avec la délégation belge, Lucie Ferauge avait toujours des étoiles plein les yeux. À 19 ans, la sprinteuse du CABW a vécu une expérience forte, le week-end passé à Yokohama, à l’occasion des Relais mondiaux qui ont permis à nos trois équipes nationales de se qualifier pour les Mondiaux de Doha. Lucie, qui s’attendait à courir au moins une fois après les blessures de Kevin Borlée et de Cynthia Bolingo, a disputé les séries du 4x400 m avec les Belgian Cheetahs, samedi, et la finale du relais 4x400 m mixte, dimanche.
"Je trouve que j’ai évolué à mon niveau lors de ces deux courses. Ce n’était pas forcément facile parce que je n’avais pas fait d’entraînement spécifique au 400 m, étant plutôt une coureuse de 200", explique la jeune femme, dont le record est de 54.01 sur le tour de piste. "Je vais d’ailleurs sans doute devoir monter sur 400 pour rentrer définitivement dans l’équipe. Je pourrais m’améliorer encore beaucoup si je me préparais bien. Et cela ne me dérangerait pas : le 400 m, c’est beaucoup de souffrance pendant la course mais beaucoup de satisfaction après !"
Lucie Ferauge a, en tout cas, apprécié la dynamique positive dans laquelle sont inscrits les relais. "C’est très différent de l’individuel, où l’on ne pense qu’à soi, dit-elle. En relais, on pense d’abord à l’équipe, on se soutient, on s’encourage. C’est une épreuve à part. Et là, le contexte était particulièrement impressionnant : il y avait beaucoup d’ambiance, j’étais hyper-heureuse d’évoluer dans une telle compétition, au milieu d’athlètes de haut niveau. Je m’attendais à être un peu larguée mais pas du tout, j’ai réussi à tenir les autres filles. C’était une expérience de dingue !"
Du coup, le rêve d’une carrière internationale prend forme. "Aller à Doha serait un nouveau pas dans la bonne direction", souligne Lucie.
Tokyo 2020, un rêve plus si éloigné
L’intégration au sein des Belgian Cheetahs n’a pas été un problème pour Lucie Ferauge, qui fréquente la coach Carole Bam et Cynthia Bolingo au CABW. “Les filles les plus expérimentées ont été super-accueillantes”, indique l’étudiante en kiné, qui n’avait pas hésité à prendre quelques cours avec elle pendant son séjour de deux semaines au Japon. “Avant Yokohama, nous avons découvert tous ensemble les installations du camp pré-olympique de la délégation belge pour les Jeux, à Mito. Là aussi, c’était une belle expérience ! Tokyo 2020 est, bien sûr, dans un coin de ma tête. Je me dis maintenant que j’ai le potentiel pour y aller.” En attendant, c’est avec les Interclubs, ce samedi, que l’élève de Françoise Dethier, qui vise la qualification européenne cet été, va renouer avec les compétitions belges. Au menu, un 200 m et… deux relais bien sûr !