Coup d'envoi de la saison: la succession du Rugby Club La Hulpe est lancée!
La Hulpe reste favori mais les prétendants au titre fourbissent leurs armes.
- Publié le 13-09-2019 à 08h42
- Mis à jour le 13-09-2019 à 13h24
La Hulpe reste favori mais les prétendants au titre fourbissent leurs armes. C’est la rentrée pour les clubs de D1 ce week-end avec pour certains un double enjeu puisque La Hulpe, Dendermonde, Soignies et Ottignies seront déjà au défi lors de la première journée. Deux chocs qui compteront aussi pour la deuxième journée de la BeNeCup où, hormis le ROC, trois clubs belges se sont imposés face à leurs homologues bataves, et restent en course pour la finale dans deux semaines à Bruxelles.
Cette prochaine saison sera aussi marquée du sceau des anniversaires puisque Boitsfort fêtera ses 50 ans, que La Hulpe est toujours dans l’ivresse de son sacre, l’année de son demi-siècle, et que le voisin de l’Asub Waterloo tentera se recouvrer ses lettres de noblesse l’année de ses 60 ans d’existence. Bref, chacun à sa manière voudra marquer de son empreinte cette saison, d’autant que le rugby mondial sera à l’honneur pendant six semaines à partir de vendredi prochain. La grand-messe de l’ovale sert souvent de déclic pour les jeunes pousses qui hésitaient à franchir le pas de l’affiliation.
Si l’on doit retenir un maître-mot de la compétition qui s’annonce, on pointera que les clubs ont surtout opté pour la continuité sans réaliser de folies hormis peut-être du côté des Flandriens de Dendermonde qui ont, comme à l’accoutumée, recruté hors frontières (Néo-Zélandais, Espagnols…). Demi-finaliste l’an dernier, le club flandrien devrait être encore l’un des favoris du championnat au même titre que Soignies et La Hulpe.
La Hulpe, favori à sa succession
La Hulpe, champion sortant, mise encore et toujours sur le groupe en place depuis plusieurs saisons, tant au niveau des joueurs que du staff tout en maintenant le cap du développement de ses différentes composantes. Avec une main de fer dans un gant de velours, Alex Palacci, toujours entouré de Guillaume Leleu et Ludovic Guillaume, a su mener ses troupes vers le premier sacre du club brabançon et ce dernier entend bien poursuivre le règne entamé il y a quelques mois en misant sur la stabilité dans la continuité. Pour preuve, le club brabançon fut l’un des moins actifs sur le plan des transferts durant l’entre-saison.
Le Kituro et l’Asub Waterloo en embuscade
Au Royal Kituro, l’Écossais Peter Lang a pris le relais de Philippe Branteghem. Au sein du club schaerbeekois, pas de folie sur le plan des entrées mais un pari sur la jeunesse sur laquelle le nouveau T1 ne tarit pas d’éloges. "Je crois n’avoir jamais rencontré autant de talents auparavant. La clé de notre succès sera de débrider ces talents. Nous sommes de loin la plus jeune équipe de D1 et cela nous donne des avantages majeurs par rapport à nos adversaires, notre niveau de condition physique est naturellement beaucoup plus élevé. Mais plus important encore, les garçons ne connaissent pas la peur."
On pointera les pensionnaires du stade Wahis au rayon des sérieux outsiders puisqu’ils n’ont pas lésiné sur les moyens en termes de préparation. On devrait être rapidement fixé sur les ambitions du club dans le derby des voisins ce dimanche face aux Boitsfortois.
Changement de cap du côté du Pachy où l’Asub Waterloo composera dorénavant avec un staff moins conséquent et surtout remanié. Un duo succède à un autre puisque le Français Jonathan Grenon et Alain Gérard relayent Noam Dubart et Pierre Amilhat, lequel prendra la direction du pôle rugby. Le club s’est doté de nouvelles structures pour renouer avec son glorieux passé comme le précise le président Philippe Tollet. "Nous nous sommes fixé des objectifs ambitieux à l’horizon 2025. En cette année des 60 ans du club, c’est le moment de renouer avec notre histoire, nos valeurs et notre faim de victoires en Coupe et en championnat."
Le ROC reste le ROC
Habitué du dernier carré depuis deux saisons, le ROC Ottignies mise aussi sur la continuité avec un le T1 Damien Couvreur, toujours secondé par Guillaume Bachara et Manu Descamps. Le ROC devra batailler ferme pour préserver le récent statut et se maintenir au plus haut niveau.
Le retour de Boitsfort ?
À la présidence du club boitsfortois qui a trusté les lauriers ces deux dernières décennies, Alain Bloëdt a cédé le relais à Patrice Millet. En fin de saison dernière, le BRC a dû attendre le match de barrage pour assurer son maintien parmi l’élite. Le club bruxellois a puisé dans ce match couperet moult expérience et énergie pour aborder la nouvelle saison en maintenant la confiance au duo Antoine Plasman et Laurent Oosters complété par Xavier Bossert. Un trio de pure souche boitsfortoise qui aura pour mission de dégager un groupe qui ne veut plus jouer les prolongations pour rester parmi l’élite. Le club du plateau de la Foresterie fait toujours recette au niveau du recrutement auprès des jeunes. Nul doute que cette pépinière sera, à terme, une solide source de talents en devenir…