Beauraing: un jeune homme exhibe son tatouage "All cops are bastards" puis s'ouvre une bière lors d’un contrôle de police, mais le pire arrive ensuite
Privé de liberté et placé en cellule, il a mis le feu aux documents que les policiers lui avaient remis, en septembre 2023.
- Publié le 18-04-2024 à 16h00
- Mis à jour le 18-04-2024 à 16h31
Un contrôle routier s’est plutôt mal passé, le 8 septembre 2023 à Beauraing. Pour ce jeune homme né en 1999 qui a fait l'objet du contrôle, l’histoire se termine devant le tribunal correctionnel de Dinant.
Ce jour-là, cet individu circulait en voiture, sans permis et complètement ivre au volant. “Le contrôle commence plutôt mal puisque monsieur exhibe son tatouage “All cops are bastards” (Ndlr : tous les flics sont des batards). Puis, il s’ouvre une bouteille de bière alors que les policiers lui ont interdit cela”, explique le parquet de Namur. L’homme est invité à sortir de son véhicule. Il le fait, tant bien que mal. Puis menace d’y mettre le feu. La mauvaise ambiance monte crescendo. Les insultes fusent. Des menaces sont proférées. Des renforts policiers sont appelés. Ce jeune homme sera privé de liberté et placé en cellule de dégrisement.
Un matelas et une couverture incendiés
Ce dernier était toujours en possession d’un briquet qui n’avait pas été trouvé lors de la fouille. Il s’en sert pour mettre le feu aux documents que les policiers lui avaient remis. Le feu se communique au matelas et à la couverture. “Heureusement que les cellules sont fort dépouillées sinon cela aurait pu être plus grave”, poursuit le ministère public.
La zone Houille-Semois s’est constituée partie civile à concurrence de 271€ pour les dégâts occasionnés. Un policier blessé durant l’intervention réclame 500€ de dommage moral.
Durcir le ton
Le parquet de Namur relève que le prévenu a plusieurs antécédents de roulage. “Monsieur se complaît à rouler sans permis et sous l’influence d’alcool. Quand le message va-t-il passer ? Il est temps de durcir le ton afin que monsieur arrête de s’inscrire dans cette petite délinquance”. Le prévenu explique qu’à l’époque, il consommait pas mal d’alcool. Ce temps serait révolu. Le parquet de Namur veut avoir tous ses apaisements via des conditions que le prévenu respecterait dans le cadre d’une peine d’un an avec sursis probatoire. La défense sollicite plutôt une peine de travail.
Jugement le 16 mai.