Deux violentes journées à Andenne: un marginal puis une bande rivale s'en prennent aux jeunes Andennais
La ville d’Andenne a connu deux épisodes violents, ces dernières heures. Le premier, mardi, concernait un repris de justice. Le second, mercredi, a tourné à la bagarre générale entre bandes rivales, mêlant 20 jeunes gens.
- Publié le 25-04-2024 à 07h25
Ce mardi 23 avril, à l’heure de la sortie des écoles, une scène a glacé le sang des passants de la place des tilleuls. "Il était 16 h-16 h 15, ma secrétaire quittait mon bureau quand elle a été témoin d’une violente altercation, relate le bourgmestre Claude Eerdekens. Un homme, libéré conditionnellement apparemment et en provenance de La Louvière, s’est montré violent et a menacé une bande de jeunes Andennais. Il était armé d’un couteau. Sans raison, manifestement. Ils se sont défendus et sont parvenus à l’assommer." Une ambulance et la police ont été appelées. "Revenu à lui, l’individu a continué à menacer les pompiers et s’est rebellé. Les insultes et les outrages ont continué au commissariat, quand il a été mis en cellule. La police a été efficace malgré les coups qu’elle a reçus."
Le bourgmestre explique encore que, deux heures plus tôt, un autre homme, visiblement sous influence, avait créé l’émoi, sur la promenade des Ours cette fois, et avait nécessité une intervention policière.
Des bagarres jusqu’à la gare
Ce mercredi 24 avril, Andenne a connu une nouvelle salve de violence. "
Il était 14 h, reprend Claude Eerdekens, une bagarre générale a éclaté sur la promenade des ours. Une bande de jeunes Namurois était venue en train et en voitures pour régler ses comptes avec une bande de jeunes Andennais. Je pense que c’est un problème de rivalité sur fond de drogue et de dettes relatives à celle-ci. "
En tout, une vingtaine d’individus en est venue aux mains et aux couteaux.
" Il y avait des armes blanches, ce qui a nécessité une intervention musclée de la police. Par bonheur, vingt membres de la zone des Arches étaient en exercice non loin de là. Ils ont pu intervenir rapidement. Il y a eu des courses-poursuites.
Tandis que les forces de police raccompagnaient les Namurois à la gare, les échanges de coups continuaient. J’ai demandé à la police les noms des trublions, pour interdire leur présence sur leur territoire andennais durant quatre mois. Il y a un gros problème d’insécurité avec Namur, aussi pour les communes voisines. Ça devient intolérable"
La baston a fait des blessés, mais aucun ne nécessitait l’appel d’une ambulance.