Le Borain Carlo frappe ses compagnes et l’homme qui était tout nu, dans le lit de sa maman
Le ministère public a requis une peine de deux ans de prison contre cet homme violent.
- Publié le 24-04-2024 à 15h02
Carlo ne s’est pas présenté à l’audience du tribunal correctionnel, où il doit répondre de coups. Selon son avocat, il est malade. Le Borain a vécu douze ans avec une dame, laquelle a mis fin à la relation en raison de l’histoire d’amour entre Carlo, l’alcool et la drogue. Elle a bloqué Carlo des réseaux sociaux, refusant de répondre à ses appels.
Carlo a usé de plusieurs stratagèmes pour entrer en contact avec elle, en passant par leur enfant commun, ou par les réseaux sociaux où il ne manquait pas d’insulter son ex de “grosse chienne”, menaçant de débarquer chez elle “pour la baiser et la démonter”.
Plusieurs plaintes
Le prévenu a fait l’objet de plusieurs plaintes déposées par son ex-femme, lassée de ses colères devant l’école de l’enfant, à Colfontaine. Quand il a appris qu’elle avait rencontré un autre homme, Francesco, il est allé dégrader sa voiture. Il lui a aussi envoyé des photos où il pose avec une batte de baseball, lui promettant de venir lui casser la gueule et précisant qu’il détenait aussi une arme de guerre.
Comme Carlo sombrait dans l’alcool et la dépression, sa maman l’a emmené chez elle, à Floreffe, pour qu’il se remette sur le droit chemin. Là-bas, il a surpris un homme nu dans le lit de sa mère, son nouveau beau-père avec lequel l’entente n’était pas très bonne. Ce dernier accuse Carlo de l’avoir menacé avec un couteau.
Dispute dans la rue
Depuis le mois d’octobre 2022, Carlo laisse son ex-compagne tranquille. Il a rencontré une autre fille, laquelle s’est présentée chez sa maman avec une entaille de quatre centimètres dans le cuir chevelu. En couple avec Carlo depuis six mois, et enceinte depuis deux mois, cette jeune femme a déclaré que Carlo l’avait poussée contre un mur et contre une camionnette, lors d’une dispute dans la rue.
Compte tenu de la violence du prévenu, de son manque de respect envers ses compagnes, et de ses nombreux antécédents judiciaires, le ministère public a requis une peine de deux ans de prison. “Je ne me fais pas beaucoup d’illusions sur une probation”, a déclaré le substitut du procureur.
Pourtant, c’est la mesure qui a été proposée par l’avocat de Carlo, lequel aurait déjà entrepris une thérapie en vue de gérer son impulsivité. “Soyons optimistes et espérons que les mesures proposées l’aident à reprendre une vie normale”, a déclaré Me Soccio.
Jugement dans un mois.