Farid Hakimi n’est plus détenu sous surveillance électronique, c’est un homme libre
L’ex-boxeur, condamné à 17 ans de prison pour vols avec violence, devra respecter des conditions.
- Publié le 14-04-2024 à 17h20
- Mis à jour le 14-04-2024 à 17h26
Farid Hakimi est un homme libre ! Jeudi dernier, le Tribunal d’Application des Peines a estimé qu’il ne devait plus être détenu sous bracelet électronique, et qu’il pouvait être remis en liberté. L’ancien boxeur borain devra respecter des conditions strictes, sous peine de retourner en prison.
Le citoyen de Colfontaine avait été condamné, en avril 2021, à dix-sept ans de prison ferme par la cour d’appel du Hainaut dans l’affaire des home-jackings qui se sont déroulés dans le Hainaut et le Brabant wallon, entre 2015 et 2017.
Dans l’ombre de Pauwels
Cette affaire avait fait la une de l’actualité en raison de l’implication de l’animateur Stéphane Pauwels, alors incontournable du petit écran à l’époque. La maison de l’ancien compagnon de sa petite amie d’alors, avait été la cible d’un vol avec violence.
Si l’animateur avait volé la vedette au boxeur sur le plan médiatique, ce ne fut pas le cas sur le plan pénal. Le tribunal avait infligé une peine de 30 mois de prison avec sursis à Stéphane Pauwels, lequel n’avait pas fait appel.
La peine infligée à Farid Hakimi avait été accentuée par la cour, le tribunal correctionnel de Mons avait prononcé une peine de quatorze ans de prison contre Farid Hakimi. Ce dernier a passé quelques années en détention en prison, avant de bénéficier d’un bracelet électronique. Selon son avocat, cette détention s’est bien déroulée et le TAP n’a fait qu’appliquer la loi.
La chute du champion
Farid Hakimi était accompagné d’une trentaine d’autres prévenus, dont certains étaient déjà connus pour des vols avec violence. Farid Hakimi, quant à lui, était connu pour ses exploits sur un ring de boxe. L’homme âgé de 34 ans aujourd’hui avait gagné la majorité de ses combats par KO, tant chez les amateurs que chez les professionnels.
Cette libération sous conditions est l’occasion pour l’ancien boxeur de prouver qu’il n’est plus le même homme. Il doit poursuivre son activité professionnelle, ne pas commettre d’infraction et ne pas avoir de contact volontaire avec des victimes.