120 animateurs en compétition au camp Bastin pour Ocarina
Une centaine d’animateurs Ocarina se sont défiés ce samedi à Stockem. Venues de toute la Wallonie, toutes les équipes défendaient une association différente.
- Publié le 29-04-2024 à 13h00
Le mouvement de jeunesse rattaché à la Mutualité chrétienne organisait un grand rassemblement interrégional sportif samedi. Environ 120 animateurs se sont donné rendez-vous pour affronter le parcours d’obstacles militaire de Stockem. "Cela fait deux ans que nous préparons cet événement, explique Corentin, volontaire. Nous avons pris les contacts avec les militaires qui nous ont accueillis ici. C’était un gros travail."
Un axe caritatif
L’un des leitmotivs essentiels pour Ocarina était de faire profiter des bénéfices certaines associations wallonnes. "Nous avons 120 animateurs, qui viennent de plusieurs régionales de notre mouvement, qui sont venus ce samedi. Ils étaient répartis en équipes et ont dû affronter le parcours militaire en relais. C’était important pour nous que les bénéfices de la journée soient reversés à des associations qui ont toutes un lien avec l’enfance. Chaque régionale a choisi une association dont elle défend les couleurs."
Au total, ce sont 14 associations qui bénéficieront de la somme récoltée et partagée à égalité. La régionale luxembourgeoise, aussi organisatrice de l’événement, a choisi de reverser sa part à l’association La Bailliage, de Neufchâteau, un centre d’accueil et d’hébergement pour les jeunes en difficulté.
L’autre prétexte de ce type d’événement, pour Ocarina, est de faire se rencontrer des jeunes qui œuvrent pour le même organisme, mais qui ne se connaissent pas forcément. Il faut dire que, dans les régions wallonne, germanophone et bruxelloise, Ocarina rassemble plus de 2000 animateurs bénévoles. "J’ai rencontré plein de gens que je ne connais pas, explique l’un des participants. C’est chouette parce qu’on se découvre, on apprend à se connaître et on passe un bon moment !"
Mais ce n’est pas sans devoir passer par des moments plus compliqués, car les installations militaires sont loin d’être simples à escalader. La fosse de près de 1,80 m de profondeur en a refroidi plus d’un. Quant à une éventuelle réitération de l’événement, ce ne sera visiblement pas pour tout de suite, en tout cas sur les terres luxembourgeoises. "On va prendre note de tous les points positifs et négatifs de l’organisation, et les suivants auront une belle base de travail !", conclut l’une des co-organisatrices.