Dison n’accueillera pas de logements modulaires pour sans-abri
Habitat Invesdre cherche des communes prêtes à mettre un terrain à disposition pour y placer des logements modulaires. À Dison, ce ne sera pas possible.
- Publié le 18-04-2024 à 19h43
Dans l’édition du 12 avril dernier, la coopérative verviétoise Habitat Invesdre faisait écho de ses difficultés à trouver des communes qui acceptent d’héberger sur l’un de leur terrain l’un ou plusieurs logements modulaires, à destination de personnes dans la précarité ou sans-abri. Le conseiller Écolo Jean-Jacques Michels a profité du conseil communal pour demander au collège s’il avait l’intention de participer d’une manière ou l’autre au projet (qui se terminera en novembre 2025). “C'est aussi possible que cela se fasse sur un terrain privé, a-t-il précisé. Pour rappel, un subside de quelque 600 000 € a été alloué à Habitat Invesdre pour l’achat et l’installation de quatre logements.
L’échevine du Logement Carine Fagnant (PS) a expliqué avoir reçu Habitat Invesdre en décembre dernier. “Nous sommes attentifs, même en dehors du cadre du sans-abrisme, au logement et surtout attentifs à offrir aux Disonais des logements de qualité. Dans qualité, il y a durabilité, espace et environnement. Quand nous les avons rencontrés avec le service de l’Urbanisme, nous leur avons demandé comment ils comptaient utiliser leur subside. On leur a même proposé de participer à la rénovation de certains biens communaux afin d’offrir un plus à nos habitants.” Or, cette subvention n’est bien destinée qu’à du logement modulaire. “Logement modulaire que nous avions déjà refusé au moment des inondations parce que le collège trouve que cela n’est pas du logement pour du long terme. Ce projet est cohérent et beau mais nous n’avons pas de terrain à proposer et cela ne correspond pas à l’envie du collège”, a-t-elle noté.
Habitat Invesdre était toutefois venu avec un projet d’implantation sur Dison. “Le terrain en question n’était pas du tout viabilisé et trop proche d’une école. Nous n’avons pas pu leur répondre positivement. On a également étudié d’autres possibilités dans le cadre de ce type de subside, notamment la réhabilitation du presbytère.”, a indiqué Carine Fagnant. Mais le projet est lui aussi tombé à l’eau. Jean-Jacques Michels craint dès lors qu’aucune commune ne se montre intéressée et que cet argent soit perdu. “On espère qu’une autre commune pourra le faire. De notre côté, nous ne savons pas faire de miracle”, a conclu l’échevine.