Des espaces “tabac non admis” pourraient-ils voir le jour à Pepinster ?
Ce jeudi 18 avril 2024, les conseillers communaux de Pepinster ont débattu d’une motion proposant des zones “tabac non admis”, près des endroits où se rassemblent les enfants.
- Publié le 20-04-2024 à 13h30
Ce jeudi soir, le conseiller d’opposition Jean-Marie Fafchamps (DéFI) a proposé une motion relative à la création de zones “tabac non admis” aux abords des lieux de vie des enfants. L’objectif est d’éviter “une image du tabagisme et la prolifération de mégots à ces endroits-là”. La volonté du conseiller n’est pas d’interdire afin “d’éviter un débat stérile sur les réseaux sociaux”, ajoute-t-il. Un argument qui ne convainc pas entièrement la majorité en raison de ce caractère non répressif. “Ça légitime une certaine forme de contrôle social. Par exemple, des parents ou des enfants pourront interpeller les fumeurs en leur montrant les panneaux posés”, répond le conseiller d’opposition.
À partir du 31 décembre 2024, l’échevin Michel Legrand (groupe Pepin) rappelle qu’une interdiction de fumer dans les lieux publics devrait être votée. Du côté de la majorité, l’idée n’est pas rejetée en bloc. Cependant “la mise en place, définir les endroits et comment faire pour faire respecter l’injonction” sont des points qui ne semblent pas assez détaillés selon le bourgmestre, Philippe Godin (groupe Pepin).
Résultat ? Le conseiller d’opposition DéFI devra revenir avec des propositions claires pour la mise en place de cette motion. “Je comptais sur l’intelligence collective pour la mettre en place”, a-t-il soufflé. Suite donc au prochain conseil communal du 29 avril 2024.
Un nouveau recours pour la dotation
Les conseillers se réunissaient également pour mandater un avocat chargé d’introduire un recours contre l’arrêté du Gouverneur concernant la dotation à la zone de police Vesdre. “C’est ce qu’on fait à chaque fois, je suppose qu’il n’y a pas de questions particulières” a d’ailleurs ponctué le bourgmestre en séance publique.
En effet, depuis 2017, la commune de Pepinster refuse de payer la totalité de sa dotation à la zone de police Vesdre, qui compte également les communes de Dison et Verviers. Actuellement, le montant soustrait est de 250 000 euros. À la séance publique du mois de mars 2024, il rappelait que “la zone a suffisamment d’argent puisqu’elle est en boni chaque année”.
Un argument qui n’est pas partagé par l’opposition, des groupes DéFi et Vivre Pepinster. Tous deux ont voté contre le point ce jeudi. “Ça fait sept ans que ça dure. On s’inquiète pour notre commune. Les frais en ce compris les arriérés pourraient s’élever à environ 1,5 million d’euros. La commune pourra-t-elle assumer ?”, glisse le groupe d’opposition Vivre Pepinster hors séance publique.