Voici comment gérer au mieux le sélectif tracé des 20 Km de Bruxelles: "Le bois de la Cambre est l’endroit clé"
Voici comment gérer au mieux le sélectif tracé des 20 Km de Bruxelles.
- Publié le 18-05-2019 à 11h42
- Mis à jour le 18-05-2019 à 14h47
Voici comment gérer au mieux le sélectif tracé des 20 Km de Bruxelles. On ne change pas une formule qui gagne. Pour sa 40e édition, le parcours des 20 Km de Bruxelles est identique à celui des années précédentes. La dernière modification de taille date de 2017, lorsqu’il a été décidé d’emprunter la rue Belliard et non plus la rue de la Loi peu après le départ. Un parcours qu’il faut connaître. Car les 20 Km, bien que roulants comme on dit dans le jargon, sont loin d’être un billard. Entre les tunnels de l’avenue Louise, les faux plats du bois de la Cambre ou le mur de l’avenue de Tervuren, voici nos conseils, en compagnie de la quadruple lauréate Catherine Lallemand, pour appréhender au mieux le défi de ce dimanche.
Départ (km 0) : malgré six vagues successives, les premières foulées prennent souvent l’allure d’une bataille pour gagner sa place et sa trajectoire. Malgré la légère descente, mieux vaut donc ne pas s’emballer à suivre les meilleurs et se concentrer sur là où l’on met le pied, histoire d’éviter une mauvaise chute. Et tenter de trouver son allure. "On peut perdre beaucoup d’énergie en voulant doubler inutilement dès les premiers mètres", souligne Catherine Lallemand.
Place des Palais (km 2) : les pavés ne constituent pas une réelle difficulté, même en cas de temps humide. "C’est le bon moment pour trouver une ou plusieurs personnes qui partagent le même rythme afin de faire un bon bout de course ensemble."
Avenue Louise (km 4) : un célèbre enchaînement de trois montées et de descentes sous les tunnels. "Il y a généralement beaucoup de monde pour encourager. Cela peut booster mais également vous cramer. Attention à ne pas trop en faire, surtout vu le dénivelé."
Bois de la Cambre (km 7) : c’est là que, pour beaucoup, la course débute réellement ! "L’endroit clé même", dit la quadruple lauréate. Entre légères descentes et légères montées, plus de 3 km se déroulent dans le bois de la Cambre. Si vous avez de bonnes sensations, c’est là que vous saurez si c’est votre jour. Si ce n’est pas le cas, ce passage vous fera mal. Aux jambes et au moral.
Avenue Franklin Roosevelt (km 11) : vous devez normalement arriver à la sortie du bois de la Cambre avec encore quelques cartouches, histoire d’envisager une seconde partie plus rapide que la première, avec notamment une longue descente vers Boitsfort. "C’est une partie qui peut sembler interminable", reprend Catherine Lallemand. "Il faut pouvoir se relâcher, dérouler. Personnellement, une fois passé le 10e, la course était faite dans ma tête. On sait si on est bien ou pas. Le reste est une question de mental."
Avenue de Tervuren (km 16) : près de 2 km de montée que personne n’ignore. Et qui peuvent être un bonheur comme un enfer selon votre état de forme. "Il faut la monter au train, sans trop en faire. Au dessus, il reste tout de même 2 bornes."
Arrivée (km 20) : la foule est toujours nombreuse. De Mérode au Cinquantenaire, les jambes tournent toutes seules. Et l’envie de tout donner vient spontanément. "La première fois, on se sent comme un cycliste dans une étape de montagne du Tour de France. C’est incroyable et unique", termine Catherine Lallemand. "Personnellement, ce sont de beaux souvenirs, beaucoup d’émotions."