Trois clubs belges en quarts de l’EHL ? Pas impossible
L’Euro Hockey League déroule ses fastes toute cette semaine à Eindhoven, aux Pays-Bas.
- Publié le 17-04-2019 à 08h03
- Mis à jour le 17-04-2019 à 08h11
L’Euro Hockey League déroule ses fastes toute cette semaine à Eindhoven, aux Pays-Bas.L’installation de la Pro League a chamboulé complètement le calendrier international, en ce compris celui de l’Euro Hockey League. Faute de dates disponibles, la plus belle compétition de clubs du monde a dû se racrapoter sur quelques jours à peine : six exactement. Entamée ce mercredi à 12 h 45, elle se terminera lundi à 15 h 15 avec le début de la finale. C’est le club néerlandais d’Oranje Rood (ex-Oranje Zwart) qui a été désigné pour héberger l’épreuve, tout comme en 2014 (où tout s’était également déroulé en une semaine).
À l’époque, les Néerlandais (où jouaient trois Belges : Vanasch, Van Strydonck et Briels) avaient échoué en finale contre les Allemands d’Harvestehuder, mais ils allaient l’emporter la saison suivante. Elliot Van Strydonck s’apprête donc à retrouver le lieu de ses exploits passés avec le Watducks. Pour une fois, le tirage au sort a été plutôt clément avec les Belges, qui évitent les clubs allemands et néerlandais.
Le Dragons ouvrira le feu contre les Irlandais de Three Rock Rovers, que Louvain avait battu il y a quelques années. Le Watducks enchaînera contre les Anglais de Surbiton, qui viennent de perdre leur titre de champion d’Angleterre au profit de Hampstead&Westminster. Enfin, jeudi, le Léo entrera en lice contre le Polo Barcelone, un grand nom du hockey mais moins fort que par le passé. L’occasion semble belle de se retrouver en quarts de finale, ce qui signifierait… un nouveau match entre le Dragons et le Watducks, en plein milieu de leur double quart de finale en championnat de Belgique.
Un contexte particulier
"Après ce qui s’est passé ce week-end, où nous sommes passés complètement à côté de notre match, nous allons éviter de regarder plus loin que le prochain match, dit prudemment Elliot Van Strydonck. Nous sommes dans une situation où depuis des mois, nous n’avons plus disputé de match à véritable enjeu, car nous étions sûrs de terminer en tête de notre poule, ce qui malheureusement ne rapporte rien. C’est peut-être un point à améliorer pour la prochaine compétition, mais c’est un autre débat."
"Si la hiérarchie est respectée, nous devrions effectivement affronter le Dragons en quart de finale, ce qui voudrait dire qu’un club belge au moins sera qualifié pour le Final Four, reprend Elliot. Ce serait évidemment un match très différent de celui que nous avons connu dimanche. Il y a l’effet EHL, les caméras, le contexte particulier de l’événement qui est une grande fête du hockey, presque familiale. C’est une bonne manière de se remettre les idées en place."
Que sait-on exactement du premier adversaire des Canards ? "Pas grand-chose, à vrai dire. Le briefing tactique doit encore avoir lieu. Ce qui est sûr, c’est que ce sont des Anglais, donc un jeu techniquement moins léché mais très physique, ils vont jouer pendant 70 minutes avec le couteau entre les dents, d’autant que leur saison est finie après cela. Donc il faudra ouvrir l’œil jusqu’au bout, mais c’est à peu près ce qu’il nous faut pour le moment."