Les Red Panthers battues par des anglaises trop fortes
Cette défaite logique ne fait pas encore sortir les Red Panthers du top 4.
- Publié le 19-05-2019 à 21h34
- Mis à jour le 19-05-2019 à 21h35
Cette défaite logique ne fait pas encore sortir les Red Panthers du top 4. Les Red Panthers se sont réveillées trop tard à Lee Valley, sans doute bercées par l’illusion qu’elles pouvaient compter jusqu’au bout sur les sauvetages spectaculaires d’Aisling D’Hooghe pour garder le zéro au marquoir. Seulement voilà, une gardienne peut faire beaucoup de choses, mais jamais tout. Et lorsque Grace Balsdon a transformé le cinquième pc anglais d’un sleep imparable en pleine lucarne, on ne peut pas dire qu’on ne l’avait pas vu venir.
À l’exception du premier quart d’heure, plutôt équilibré, les Panthers avaient subi le jeu de bout en bout et le montant avait déjà dû venir au secours de leur gardienne de but en première période. Paradoxalement, les Panthers montrèrent alors de quel bois elles pouvaient se chauffer et monopolisèrent la balle dans le dernier quart-temps, forçant notamment trois pc consécutifs (et il aurait dû y en avoir un quatrième sans une décision incompréhensible de l’arbitre vidéo, qui refusa (à juste titre) à Alix Gerniers le stroke qu’elle réclamait - la balle ne prenait pas la direction du but - mais ne siffla pas à la place le pc qui s’imposait. Ce faisant, les Panthers s’exposaient cependant à des contres, et c’est sur l’un d’eux que Lily Owsley s’en alla planter une deuxième rose à Aisling D’Hooghe après avoir passé toute sa défense en revue (2-0).
"Ce n’était pas terrible", confia Émilie Sinia. "On savait que ce serait difficile, vu qu’on n’a à peine eu le temps de préparer ce match. Certaines ont enchaîné jusqu’à 4 matchs en autant de jours. Notre jeu n’a pas été fluide. On comptait sur notre physique pour faire la différence, mais c’est justement l’un des points forts de l’adversaire, qui a très bien joué. Finalement les formidables arrêts d’Ash n’ont servi à rien. Quand on a pris le deuxième but, on savait que c’était fini. Ce sont les joies de la Pro League, on ne peut pas être au top pendant six mois de suite."
Cette défaite ne les fait pas encore sortir du top 4, mais elle aura eu l’inconvénient de relancer une concurrente directe.