Les Red Lions retrouvent les Allemands: "Nous sommes là pour gagner… le titre"
Les Red Lions retrouvent encore les Allemands sur la route vers la finale de l’Euro, mais, cette fois, ils sont les favoris.
- Publié le 22-08-2019 à 06h33
- Mis à jour le 22-08-2019 à 07h08
Les Red Lions retrouvent encore les Allemands sur la route vers la finale de l’Euro, mais, cette fois, ils sont les favoris. Ce soir, à 20h30, la Belgique jouera la demi-finale des championnats d’Europe dans la peau du favori malgré la présence de l’Allemagne de l’autre côté du terrain. Ces dernières années, Shane McLeod a souvent trouvé la parade pour dérégler la structure allemande.
Jeudi soir, portés par la ferveur des 7 000 spectateurs, les Red Lions viseront une troisième présence en finale des Championnats d’Europe en 6 ans. Tous les signaux sont au vert : joueurs en forme, absence de blessure, 18 guerriers affamés, présence de leurs supporters, envie de goûter à nouveau à l’or… La phase de poule a d’ailleurs été rondement menée par les Reds. "Nous ne changeons pas nos habitudes", commence Nico De Kerpel qui s’est éclaté sur le terrain face aux Gallois. "Quatre des cinq attaquants ont marqué face au pays de Galles, ce qui est toujours positif. Le cinquième, c’est Briels qui est la connexion entre nous tous. On s’est réuni entre attaquants pour discuter. Chacun exprime comment il se sent par rapport au press et son positionnement", raconte Nico qui pointe d’emblée la vitesse d’Herzbruch et le sens tactique de Mats Grambusch.
Jeudi, les Reds ne bénéficieront pas de grands boulevards pour manœuvrer. Les Allemands sont les spécialistes pour s’infiltrer entre nos lignes. "Shane est capable de trouver des solutions durant le match. Il anticipe tout. Le gagnant sera l’équipe qui est la plus forte tactiquement. L’Allemagne, c’est le plus gros défi tactique. Gardons nos valeurs et appliquons notre jeu. On l’a vu en quart de finale de la Coupe du monde. Mentalement, nous avons tous assez d’expérience pour gérer le match et tout ce qui est autour."
Il serait sot de nier la présence de pression. Leur statut de champion du monde impose des responsabilités sans oublier qu’ils jouent à la maison avec une équipe au complet. "Nous sommes juste là pour remporter le tournoi", coupe Nico De Kerpel.
Les liens entre Belges et Allemands ne sont pas trop développés. "Ils restent beaucoup dans leur championnat. Peu sont venus en Division d’Honneur, mais nous les affrontons assez souvent pour les connaître."
Si les joueurs s’entraînent pour disputer ce genre de match, l’entraîneur, aussi, prend du plaisir, notamment à aider ses protégés sur un plan mental. "J’adore ce challenge", confie Shane McLeod du haut de ses 50 ans. "Je réfléchis énormément sur moi-même aussi. Surtout en vacances. Chaque jour, je prends des notes en me demandant où l’on veut aller et comment on va y arriver. De ce côté-là aussi, il s’agit de rechercher un équilibre. Un des plus grands dangers qui nous guettent, c’est d’essayer d’être aussi bons que lors des JO de Rio. Si nous étions tombés dans ce piège, nous n’aurions pas été sur le podium à l’Euro ou au Mondial. Il faut toujours vouloir aller plus loin… toujours !"
Les 7 200 places disponibles ont toutes été vendues. Place au show.