Lotte Kopecky est prête pour le Tour des Flandres et Paris-Roubaix
La championne du monde Lotte Kopecky rayonnera dans son maillot arc-en-ciel lors des grandes classiques du printemps dans les semaines à venir. Établira-t-elle un record lors du Tour des Flandres ? Remportera-t-elle Paris-Roubaix pour la première fois ? En tout cas, elle semble totalement prête !
- Publié le 29-03-2024 à 11h27
- Mis à jour le 23-04-2024 à 12h32
Avec entre autres les victoires de la Strade Bianche et de la Nokere Koerse, Lotte Kopecky a bien entamé sa saison de printemps. Ces derniers mois, elle s’est entraînée de manière intensive. Saviez-vous d’ailleurs que, contrairement à beaucoup d’autres coureurs professionnels, elle établit elle-même son programme d’entraînement ? Une chose est sûre, elle semble prête à se lancer dans le Tour des Flandres et Paris-Roubaix. Deux courses qu’elle adore et dans lesquelles elle s’élancera avec beaucoup d’ambition.
Record au Tour des Flandres ?
Après deux victoires consécutives au Tour des Flandres (2022 et 2023), Lotte Kopecky est déjà sur un pied d’égalité avec les détentrices du record Mirjam Melchers-Van Poppel, Judith Arndt et Annemiek van Vleuten. Tout comme Lotte, elles ont déjà remporté à deux reprises le Tour des Flandres, surnommé le “Vlaanderens Mooiste” (La Plus Belle des Flandres en français). Avec une troisième victoire consécutive, la championne du monde deviendrait seule détentrice du record. Le Tour des Flandres est donc un moment important pour elle. “C’est très particulier pour une Belge de pouvoir gagner le Tour des Flandres”, déclarait-elle l’année dernière.
Une course géniale
Paris-Roubaix est l’un des principaux objectifs de Lotte Kopecky cette saison. “Après tout, j’ai déjà gagné le Tour des Flandres. J’ai pris beaucoup de plaisir à disputer les dernières éditions de Paris-Roubaix. C’est une course géniale que j’adorerais remporter”, nous disait-elle récemment. Mais elle n’y est pas encore parvenue lors de ses trois dernières participations.
”Chaque fois que j’emprunte le parcours, j’apprends de nouvelles choses. Mon entraînement est également axé sur le type d’efforts à fournir lors de Paris-Roubaix”, nous confiait Lotte Kopecky. Elle aime rouler sur les pavés et considère que c’est l’un de ses points forts.
”Je suis assez habile sur le vélo et je ne me laisse pas facilement impressionner par la peur. Je ne me sens pas du tout mal à l’aise sur les pavés. Le fait d’être détendue sur le vélo me permet d’économiser beaucoup d’énergie pendant la course, ce qui est indispensable dans le final de Paris-Roubaix”. Après sa victoire de la Nokere Koerse, où elle a couru avec aisance sur les pavés de la Lange Ast à Kruisem, elle a conclu en riant : “Je suis encore capable de rouler sur les pavés !”.
Sans excès de confiance
Malgré les éloges bien mérités de ces derniers mois, Lotte Kopecky garde les pieds sur terre. Ou peut-être devrions-nous dire sur les pédales ! Elle est consciente de ses qualités et de ses limites. Lorsqu’elle a perdu le sprint face à l’Italienne Elisa Balsamo lors de son tout premier Trofeo Alfredo Binda – oui, ça lui arrive de perdre aussi- elle a été la première à admettre qu’elle avait été battue à plate couture. “Elisa Balsamo était tout simplement plus rapide. Bien sûr, vous voulez toujours gagner, mais cela ne marche pas à tous les coups. Je suis donc heureuse de ce résultat”, déclarait-elle au Nieuwsblad.
Lorsque, lors de la Nokere Koerse, elle roulait en tête déjà à 75 km de l’arrivée mais se laissait quand même rattraper, elle avait un message frappant pour la voiture suiveuse : “Désolée, mais je ne suis pas Pogačar !”. Ce message est typique de Lotte Kopecky : physiquement forte, mais tactiquement intelligente. C’est sans doute l’une des nombreuses raisons de sa popularité.
Ambassadrice Škoda
La popularité de Lotte Kopecky a également été remarquée par Škoda. Elle est ambassadrice de la marque automobile, qui se présente comme le supporter de la plus grande famille des cyclistes.“Je suis honorée qu’ils m’aient demandé de devenir leur ambassadrice. Škoda est très connue dans le monde de la course. Dans la Superb Combi que je conduis actuellement, j’ai beaucoup d’espace pour mon vélo. De plus, c’est une entreprise qui a des racines tchèques et mon arrière-grand-père est également originaire de la République tchèque. Il y a donc une belle compatibilité, et pas seulement en raison du cyclisme.
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