Le foot français secoué par une affaire de proxénétisme
Le Belge Jason Denayer et d’autres footballeurs ont été entendus par la justice.
- Publié le 20-08-2019 à 13h52
- Mis à jour le 09-12-2019 à 14h27
Le Belge Jason Denayer et d’autres footballeurs ont été entendus par la justice. Le renvoi d’une femme, originaire de Cagnes, dans le sud de la France par le tribunal correctionnel de Grasse dans les Alpes-Maritimes pour blanchiment, fraude fiscale et proxénétisme secoue le football français.
Plusieurs stars du ballon rond ont été entendues dans le cadre de cette affaire d’après le quotidien azuréen Nice-Matin. Nos confrères racontent que Mario Balotelli, Mathieu Valbuena ou Tiémoué Bakayoko font partie de cette liste.
On y retrouve également un Diable rouge en la personne de Jason Denayer, actuellement joueur et capitaine de l’Olympique Lyonnais. Ils ont dû se rendre à la caserne Auvare de Nice pour être auditionnés comme simples témoins.
Ces convocations ont lieu dans le cadre d’une enquête menée depuis de long mois, toujours selon Nice-Matin. La juge d’instruction en charge de l’affaire reproche à la prévenue, appelée Stéphanie, d’avoir mis en place un business en mettant en relation des filles avec des footballeurs grâce auquel elle se ferait rémunérer.
Tout a démarré lorsque la justice française a observé la quadragénaire se faire rétribuer par des établissements de nuit pour le passage de footballeurs mais sans rien déclarer au fisc, indiquent plusieurs quotidiens français dont La Voix du Nord.
Au fil de l’enquête, la justice a découvert de nombreux clichés concernant des fêtes organisées dans diverses villes du sud de la France comme Nice ou Monaco ou encore en Angleterre du côté de Londres notamment. On y voit des footballeurs en compagnie de filles. La juge d’instruction estime, de son côté, que ces voyages, auxquels participait la prévenue, cachent un réseau de prostitution. Nice-Matin ajoute que la justice se base sur le fait que la femme proposait un catalogue de filles disponibles pour des fêtes ou des vacances.
La prévenue nie les accusations. Elle explique que les femmes ne sont pas forcées, mais bien majeures et consentantes, indiquent nos confrères. Il s’agirait, selon elle, de vacances gratuites avec des footballeurs fortunés.